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Consultations / Courriers/Tribunes/Manifestations

PPE par décret : pas de décret sans loi préalable, pas de loi sans véritable débat : la réponse de PIEBîEM à la consultation « décret PPE3 ».

Le gouvernement entendait faire adopter la «PPE 3» (Programmation Pluriannuelle de l'Energie qui détermine la politique énergétique de la France sur dix ans) par un simple décret dont la publication est attendue au début du mois d'avril après une consultation publique minimale qui se termine le 5 avril. La mobilisation d'un certain nombre d'élus nationaux, (sénateurs, députés), locaux et d'associations dans tout le pays semble le faire partiellement reculer et le le gouvernement propose maintenant selon un calendrier et une formule encore très vague un débat sans vote puis le vote d'une loi (cf notre fil d'actu  lien ). PIEBîEM réitère sa position : pas de de décret sans loi préalable, pas de loi sans véritable débat et publie sa réponse à la consultation sur le projet de décret PPE3.

Au fait, pourquoi  un décret rapide en catimini ? Le lobby de l'éolien en mer est particulièrement intéressé… lien. Texte de notre réponse ci-joint 

Le décret « scélérat » qui exonère RTE d'enquêtes environnementales et de concertations 

Le gouvernement vient de mettre en consultation (jusqu'au 20 février) un décret prolongeant un décret antérieur de la loi accélération des ENR qui prévoyait des dérogations temporaires concernant les procédures de concertation du public et les évaluations environnementales pour certains ouvrages de raccordement.

Urgent : Pour PIEBîEM, c'est inadmissible et nous appelons toutes et tous à faire connaître leur opposition à ce décret sur la plate-forme dédiée lien , ainsi que nous l'avons fait - avant le 20 février 

Notre position : PIEBÎEM s'oppose à la pérennisation d'un dispositif temporaire fortement dérogatoire à la démocratie environnementale et d'application potentielle très large et arbitraire (décision du ministre). Nous rappelons que certains des projets de raccordement, et particulièrement ceux concernant les zones éoliennes en mer, comportent de forts enjeux environnementaux ; ainsi le préfet vient d'autoriser la dérogation environnementale de destruction de plus de 20 espèces protégées pour le raccordement de Dunkerque, et ceci en plein zone Natura 2000.

PIEBîEM partage la position exprimée par les organisations de défense de l'environnement, tel Sea Shepherd : « L'océan, grâce à la vie marine et aux écosystèmes côtiers, est le premier régulateur du climat et le principal puits de carbone. Nous ne gagnerons pas cette course contre la montre pour enrayer le changement climatique si nous sacrifions la biodiversité au passage…. Ce qui s'amorce avec la multitude de projets industriels en mer en France et ailleurs, est un crime contre la nature et contre les générations futures » Lamya Essemlali, Présidente de Sea Shepherd France

lien fil d'actu 

Réunion dite de « concertation » sur Pennavel (zone éolienne Bretagne Sud) (Lorient 7 janvier 25) : PIEBîEM dénonce un Pennavel sans réponse aux questions légitimes, un Etat sourd aux réalités techniques et économiques

Réunion dite de « concertation » sur Pennavel (zone éolienne Bretagne Sud) (Lorient 7 janvier 25) : PIEBîEM dénonce un Pennavel sans réponse aux questions légitimes, un Etat sourd aux réalités techniques et économiques et aveugle à l'éléphant dans la pièce, la stagnation de la demande électrique. PIEBîEM demande un moratoire immédiat sur le raccordement de Pennavel et le programme éolien en mer.

1)Difficultés économiques, choix technologiques, processus d'appel d'offre de la CRE contesté par elle-même : Pennavel en mauvaise voie malgré ses dénégations : qui paiera les pots cassés ? ; 2) Beaucoup de questions sans réponses satisfaisantes du consortium Pennavel : problèmes spécifiques de l'éolien flottant sur l'environnement (agression des fonds marins, coraux et maërl) vibration et bruits en fonctionnement), défis technologiques et économiques non résolus ; 3) Beaucoup de questions importantes n'ont pu être traitées : 3a) atterrage de Bretagne sud et compatibilité avec les sites mégalithiques ; 3b) Sécurité maritime : risques de catastrophes maritimes (accidents et pollutions- marées noires) et problématiques de défense nationale ; 3c) Promesses fallacieuses d'emploi local : incompatibilité avec la politique européenne de la concurrence ; 4) Bretagne sud : atteinte à l'image de la Bretagne et ses conséquences économiques et sur la patrimoine immatériel 5) L'éléphant dans la pièce : la stagnation de la demande électrique et l'inutilité de l'éolien en mer.

PIEBÎEM entend insister particulièrement sur ce point l'éléphant dans la pièce), dont nous exigeons qu'il ne soit pas exclu du débat : la stagnation de la demande électrique, actuellement et dans les années qui viennent, bien en-dessous des dernières projections de RTE, constatée par nombre d'acteurs de la consultation sur la Programmation de Politique Energétiue rend inutile et même nuisible le programme éolien en mer. C'est pourquoi PIEBÎEM réitère sa demande d'un moratoire sur l'ensemble des projets éolien en mer, et, dans le cas de Pennavel, un moratoire immédiat sur les travaux de raccordements.

Cf compte rendu, tract et CP ci-joint

Concertation nationale sur l'énergie et le climat (PPE3/SNBC3)

Le point de vue de PIEBÎEM sur les documents de planification énergie climat soumis à la concertation

45 GW d'éolien en mer le long des côtes françaises en 2050 dont possiblement 25 GW, plus de la moitié, le long des côtes bretonnes, c'est l'objectif confirmé par ce projet de PPE.

Au nom même de l'efficacité de la lutte contre le réchauffement climatique, PIEBîEM rappelle son opposition à ce programme éolien en mer insensé, qui constitue une industrialisation à marche forcée de la mer côtière sans intérêt climatique dans le contexte français, dangereux pour la sécurité d'alimentation électrique, économiquement et socialement insoutenable, ravageur pour nos paysages littoraux et leur riche biodiversité avec des promesses fallacieuses d'emploi et de fortes dépendances étrangères et mettant en péril des activités comme la pêche côtière artisanale, le nautisme, le tourisme…

Ce programme n'a fait l'objet d'aucune étude d'impact, ni sur l'efficacité climatique réelle, ni sur le coût de l'électricité, ni sur la pêche artisanale côtière et d'autres activités importantes comme le tourisme, le nautisme, ni sur la biodiversité, en tenant compte de l'ensemble cumulé des zones industrielles éoliennes en mer

PIEBÎEM demande donc un moratoire immédiat sur le programme éolien en mer et une évaluation complète par la Représentation Nationale

La nécessaire transition énergétique ne pourra réussir que si elle est fondée sur la rationalité scientifique et technique, climatiquement efficace, économiquement et socialement soutenable et environnementalement acceptable ; et si elle n'annihile pas plus de cent ans d'effort de protection de notre littoral pour préserver nos paysages et sites remarquables ainsi que la biodiversité essentielle de la mer littorale.

1) Nécessité d'une appréciation réaliste de la demande électrique d'ici 2035 ; 2) L'éolien marin n'est pas une solution pour le climat – et encore moins dans le contexte français ; 3) Nécessité de tenir compte de l'impact économique ; 4) Pas d'études d'impact sur la pêche, le tourisme, le nautisme, et l'effet cumulé des parcs sur la biodiversité marine

Ci-joint notre cahier d'acteur complet

Via les garants CNDP, PIEBîEM a également adressé  deux lettres à la DGEC à propos d'informations diffusées sous sa responsabilité et que nous jugeons délibérément trompeuses - Lettre 1 - sur la rentabilité des ENR ; lettre 2 -  sur l'impact climatique réel de l'éolien en mer (émissions évitées de gaz à effet de serre)- également en pièces jointes.

En parallèle de la consultation, PIEBÎEM a écrit à plus de 150 sénateurs ou députés du littoral ,ou spécialement impliqués dans les questions énergétiques, pour leur faire connaitre nos positions sur l'éolien en mer. La tribune du Point de début janvier lien demandant un moratoire sur les subvenions aux ENR comprend plus de vingt destinataires de nos courriers , dont 18 élus littoraux ( Murielle  Jourda, pour l :e Morbihan). Nous nous en félicitons.

Autres notes téléchargeables sur le bilan : Concertation CNDP sur la PPE3 : ce que disent les cahiers d'acteurs sur la demande électrique ; Concertation DGEC/ CNDP sur la PPE3 (2) : le rapport des garants et l'avis de PIEBîEM ;  le CP de PIEBÎEM

Consultation EOLE sur les plateformes d'assemblage pour les éoliennes en mer "du futur" 

La consultation EOLE est une consultation sous l'égide de la CNDP sur les aménagements portuaires  à réaliser (ou non) à Nantes- Saint-Nazaire pour accompagner le développement de l'éolien mer flottant ou posé sur la façade NAMO ( Nord-Atlantique- Manche Ouest). Selon ses promoteurs, "si le projet Éole n'était pas réalisé, plusieurs impacts majeurs pourraient en découler. Tout d'abord, le développement de l'éolien flottant et posé en France pourrait être fortement ralenti. Les infrastructures portuaires actuelles ne sont pas adaptées pour répondre aux exigences techniques et logistiques de cette filière en pleine expansion, notamment en termes de capacité d'assemblage et de manutention des éoliennes de nouvelle génération."

PIEBîEM prévient du fort risque de coûts échoués compte-tenu du manque d'intérêt climatique des projets de zones industrielles éoliennes en mer, des difficultés techniques  et de leur équation économique intenable- la Commission d'Enquête sénatoriale sur le coût de l'électricité a qualifié  l'éolien en mer de   pari très risqué. 

PIEBIEM (Préserver l'Identité Environnementale de la Bretagne sud et des Îles contre l'Eolien en Mer) a pour but de garantir la transmission aux générations futures de paysages, d'une nature et d'une biodiversité préservées, la préservation de la pêche et du nautisme, mais aussi la défense économique des habitants, consommateurs, contribuables, artisans, industriels et des services publics contre les effets de l'éolien maritime. Nous souhaitons garantir une électricité abordable pour tous et une transition énergétique économiquement soutenable et socialement acceptable.

Par conséquent, PIEBîEM entend alerter sur les coûts non maitrisés de l'éolien en mer, particulièrement de l'éolien flottant, et plus particulièrement sur les coûts liés à l'investissement dans les ports et le fort risque de coûts échoués, si, comme il est probable, de nombreux projets éoliens en mer, en particulier pour l'éolien flottant, ne voyaient finalement pas le jour.

1) L'éolien en mer, des difficultés structurelles - 2) Les difficultés spécifiques de l'éolien flottant - 3) Commission d'Enquête sénatoriale sur le coût de l'électricité : l'éolien en mer, un pari très risqué - 4) Explosion des prix négatifs : un modèle économique intenable - 5) Fin des privilèges pour les Energies Fatales Intermittentes - 6) La demande d'électricité révisée à la baisse d'ici 2035.

Pour toutes ces raisons, PIEBÎEM estime que les risques de coûts échoués dans l'aménagement des ports sont très importants et insoutenables et appelle à un moratoire.

PJ : notre cahier d'acteur

Consultation CRE sur la Rémunération des ENR -Réponse de PIEBÎEM

La CRE (Commission de Régulation de l'Energie) a lancé le 16 octobre 2024 deux consultations relatives à la valorisation à terme de l'électricité produite par les installations soutenues via les régimes de l'obligation d'achat et du complément de rémunération en métropole continentale. Il s'agit de modifier à la marge les principaux modes de rémunération des ENR (ou plus justement Energies Fatales Intermittentes). En ce qui concerne le régime des obligations d'achats, le but principal est de de réduire la volatilité des prix de valorisation en lissant les ventes sur une plus longue période ; en ce qui concerne les contrats compléments de rémunération, il s'agit de limiter l'exposition, en croissance inquiétante, du budget de l'Etat aux variations des prix spots de l'électricité.

PIEBîEM (Préserver l'Identité Environnementale de la Bretagne sud et des Îles contre l'Eolien en Mer) a parmi ses objectifs de garantir une électricité abordable pour tous et une transition énergétique réussie, économiquement soutenable et socialement acceptable. Nous considérons qu'entre forte augmentation des productions fatales et faible augmentation de la demande électrique, décalée dans le temps, les mesures proposées par la CRE ne nous semblent pas à la hauteur des problèmes rencontrés, notamment les menaces sur la stabilité des réseaux et l'envol des production à prix négatifs, productions à perte qui provoquent une augmentation des prix de l'électricité et une déstabilisation de l'économie du système électrique. Comme l'a indiqué le Président de RTE, les ENR sont devenues un acteur majeur du système électrique, il faut que demain, elles aient les mêmes droits et les mêmes devoirs que les autres moyens de production. A tout le moins, les contrats basé sur les Obligations d'Achat doivent être arrêtés aussi vite que possible et les contrats Compléments de Rémunération doivent comprendre des participations aux services réseaux, dont une obligation d'écrêtement en cas de surproduction.

Ci-joint note sur notre réponse complète 

Manifestation contre l'éolien en mer et sur terre – 19 octobre 2024 Vannes – un premier bilan et demain ?

         Vannes :une manifestation plurielle, familiale, festive

Le samedi 19 octobre 2024, un mouvement national contre l'éolien sur terre et sur mer a été organisé dans plusieurs départements à l'initiative des associations les Treize Vents et Le collectif pour la sauvegarde du pays breton. Au total 400 à 500 personnes ont manifesté devant 15 préfectures et sous-préfectures (dont Saint-Brieuc, Dunkerque, Saint-Nazaire, Reims, Vezoul, Laon, Rethel, Auxerre, Besançon, Châlons sur Saône, Château-Thierry, Périgueux, Soisson…)

PIEBÎEM, coordinatrice du mouvement dans le Morbihan, a organisé la manifestation de Vannes en liaison avec le Synadepa ( Syndicat National des Pêcheurs Artisans), l'UFPA ( Union Française des Pêcheurs Artisans), ICE ( Initiatives Climat Energie) , La Pierre du Diable, l'APSSC ( Association pour la protection des sites de Saint Clément des Baleines). L'association le Génie du Lieu était également présente à la manifestation. La manifestation de Vannes a donc rassemblé deux organisations professionnelles de niveau national représentant la pêche artisanale, des associations anti éolienne morbihannaises tant côté terre que mer, un élargissement à la Charente maritime avec deux associations du côté de l'île de Ré. La manifestation a été bien visible devant la préfecture avec banderoles, rassemblement, distributions de tracts.- Merci à tous ceux qui ont participé à la préparation et qui sont venus nous rejoindre L'atmosphère a été conviviale et familiale, avec un point presse, de nombreuses prises de paroles ;,discussions, chanson et une remise de document au Préfet.

Si l'assistance une quarantaine de personnes ) a été en deçà de nos espérances, il faut rappeler qu'il s'agissait là d'une première, tant au niveau national que dans le Morbihan : une première manifestation, et une première coordination contre l'éolien sur terre et en mer. Et que nous espérons que ce sera le début de quelque chose, par exemple d'une journée annuelle d'action contre l'éolien au niveau national et local. Par ailleurs cela nous a permis de tisser des liens entre associations qui nous permettrons d'agir davantage ensemble.

Enfin, nous n'avons guère été soutenus par les fédérations nationales, peu enclines à ce genre d'action, ni par ceux qui, par exemple en mer, se contentent d'un possible éloignement des zones industrielles éoliennes, ou qui ne se battent que contre un projet particulier, mais pas contre l'éolien en général.

Pourquoi manifester : « Quand on se bat, on peut gagner » :

Sans étiquettes politiques, de tous bords, nous continuerons à nous battre pour la préservation de notre patrimoine régional, de nos campagnes, de nos forêts, de la mer, du littoral maritime, de la faune et de la flore, de la biodiversité, de la santé humaine et des animaux domestiques.

Pourquoi manifester ! Nous sommes respecteux du droit et de la démocratie, et le droit de manifestation, pacifique, familiale mais résolu à faire connaitre nos préoccupation sur le développement de l'éolien sur terre comme sur mer est un instrument démocratique que nous souhaitons utiliser, même s'il l'a peu été en ce domaine, et nous pensons que c'est le bon moment pour le faire . Pourquoi ?

Parce que les ravages de l'éolien sur les terres comme sur les mers sont de plus en plus visibles et ne peuvent plus être dissimulés à nos concitoyens : Sur terre, la Bretagne est l'une des régions les plus mitées avec les éoliennes les plus proches des habitations, même en-dessous de la distance réglementaire de 500 mètres ; sur mer, c'est un tsunami qui menace avec la zone industrielle éolienne entre Groix et Belle-Ile puis l'équivalent de 60 parcs éoliens de Saint-Nazaire qui sont programmés.

Parce que sur terre comme sur mer, nous avons à faire face à une pression de plus en plus intense du lobby éolien et que des associations isolées ne peuvent plus faire face. La voie judiciaire est toujours utile, elle a permis d'obtenir certains succès, en particulier sur terre, mais l'évolution de la législation sous la pression du lobby éolien ( loi d'accélération des renouvelables , Raison d'Interêt Impératif Public Majeur) rend les combats juridiques plus coûteux et plus compliqués. Beaucoup d'association s'y épuisent mentalement et surtout financièrement et n'ont plus les moyens de combattre. Alors, il est nécessaire d'utiliser aussi d'autres formes d'actions, de faire davantage appel à l'opinion publique, et nous pensons même que cela peut exercer un effet dissuasif plus important

Enfin des thématiques communes émergent. Sur terre comme sur mer, l'Etat, sous influence des lobby éoliens a sommé les autorités locales de désigner des zones dites préférentielles pour placer les zones industrielles éoliennes, et les premières cartes publiées, sur terre comme sur mer, révèlent de multiples conflits et constituent autant de choc pour ceux qui sont sacrifiés et qui enfin réalisent ce qui va leur tomber dessus

Et surtout des préoccupations comme le prix de l'électricité sont des thématiques majeures qui émergent, qui sont communes à l'éolien en mer et sur terre qui frappent les consommateurs individuels, les artisans , les commerçants, les industriels, les services publics, comme les hôpitaux et les maisons de retraite qui ne peuvent plus payer leur facture. Les décideurs politiques et aussi maintenant les citoyens commencent à comprendre à quel point on leur a menti : le vent est peut-être gratuit, mais les énergies fatales intermittentes comme l'éolien sont en fait très chères parce qu'il faut prendre en compte non pas seulement le coût de production mais l'ensemble des coûts associés

Nous continuerons donc le combat, bien sûr.


Manifestation contre l'éolien sur terre et en mer (Vannes 19 octobre 2024) : Lettre au Préfet du Morbihan

Samedi 19 octobre 2024 , un mouvement national contre l'éolien sur terre et sur mer a été organisé dans plusieurs départements à l'initiative des associations les Treize Vents et Le collectif pour la sauvegarde du pays breton. Dans ce cadre, une manifestation a été organisée devant la préfecture du Morbihan à Vannes, contre l'éolien industriel par l'association PIEBÎEM, coordinatrice du mouvement dans le Morbihan.

A l'issue de ce rassemblement, une lettre cosignée par les associations de la coordination morbihannaise a été remise au préfet du Morbihan -

Monsieur le Préfet,

Depuis plusieurs décennies, les usines éoliennes sur terre et maintenant sur mer menacent la santé, dévastent le cadre de vie des Français, les paysages, leur patrimoine, mettent en péril la biodiversité terrestre et marine. Et nous commençons à voir en France les conséquences, déjà bien connues à l'étranger, d'une part importante d'Energies Fatales Intermittentes dans le mix électrique : explosion du coût de l'énergie avec de graves conséquences sur l'emploi industriel, remise en cause des stratégies de réindustrialisation, mise en danger de la sécurité d'alimentation par la succession d'épisodes de surproduction et de sous production.

En terre comme sur mer, l'éolien industriel défigure la Bretagne : forêt de Lanouée, alignements mégalithiques, aiguilles de Porte-Coton, grande plage de Quiberon, aucun paysage terrestre ou maritime n'est ou ne sera épargné. Sur terre, la Bretagne est l'une des régions les plus mitées avec les éoliennes les plus proches des habitations, même en-dessous de la distance réglementaire de 500 mètres, avec des conséquences sur le plan sanitaire, pour les humains et les animaux ; sur mer, c'est un tsunami qui menace avec la zone industrielle éolienne Bretagne sud entre Groix, Belle-Ile, puis l'équivalent énergétique de 60 parcs éoliens de Saint-Nazaire qui sont programmés...

Texte complet ci-joint

Carte des futurs parcs éoliens en Bretagne : « Nous restons sur une catastrophe annoncée »

Interview Le Telegramme, 18 octobre 2024 : Vous qui êtes fermement opposé au développement de l'éolien en mer, que vous inspire la publication des futures zones d'implantation de parcs, notamment en Bretagne ?

Nous restons sur une catastrophe annoncée, avec la confirmation de l'objectif de 45 gigawatts d'éolien en mer installé pour 2050. Le projet de parc de Belle-Ile - Groix - Quiberon et sa future extension sont une absurdité totale : en installant de l'éolien flottant à proximité des côtes, on cumule les désavantages liés à cette technologie qui manque de maturité et au coût extravagant, à un positionnement à seulement 20 à 30 km de paysages parmi les plus emblématiques de Bretagne. En revanche, et sous réserve de confirmation, l'annulation de l'extension du parc de Saint-Nazaire vers Belle-Île-en-Mer est une demi-bonne nouvelle... L'éloignement règle, certes, le problème de la dévastation des paysages mais pas du tout ceux liés à cette technologie de l'éolien flottant. Cela ne réduit pas non plus les menaces qui pèsent sur la biodiversité, en particulier sur les cétacés et les oiseaux de mer, comme le souligne l'ONG Sea Sheperd. Et, pour les pêcheurs, ces zones seront, de toute façon, synonymes de restriction de leur activité .. lien

Mobilisation contre l'éolien industriel, samedi 19 octobre 2024 à Vannes

Samedi 19 octobre 2024 , un mouvement national contre l'éolien sur terre et sur mer a été organisé dans plusieurs départements à l'initiative des associations les Treize Vents et Le collectif pour la sauvegarde du pays breton  

Dans ce cadre, une manifestation a été organisée devant la préfecture du Morbihan à Vannes, contre l'éolien industriel par l'association PIEBÎEM, coordinatrice du mouvement dans le Morbihan.

Les opposants à l'éolien dénoncent « L'absence de concertation voire même la désinformation des habitants et des élus face aux enjeux d'une industrialisation éolienne massive. Dans son discours de politique générale le premier ministre Michel Barnier prévoit d'ailleurs de mesurer mieux tous les impacts du développement des renouvelables. » Plusieurs points seront abordés : les dommages environnementaux, les impacts sur la santé humaine et animale, les dangers de collision en mer avec le risque de marées noires, sans oublier l'éviction des pêcheurs artisans de leurs zones de pêche. La forte hausse du coût de l'électricité, le gaspillage d'argent public, l'atteinte portée aux patrimoines seront également évoqués. Une demande d'audience sera déposée auprès du Préfet....  lien 

Quand on se bat, on peut gagner! : Répondant à une journée nationale de mobilisation anti-éoliennes terrestres et en mer, une trentaine de personnes se sont rassemblées ce samedi 19 octobre 2024 devant la préfecture de Vannes (Morbihan). Ce, au lendemain de l'annonce des zonages de projets éoliens en mer, à Fécamp. « Les pêcheurs ont-ils intérêt à avoir des éoliennes en mer ? Non », lance Johnny Wahl, président du Synadepa (syndicat de défense des pros de la pêche artisanale). Il rejette ces « zones de pêche qui seront interdites, » pointe les risques de « turbidité, de collisions, les ondes sonores impactant les cétacés… Lien .


Appel d'offre AO9 (Bretagne Sud, Oléron Méditerranée) : PIEBÎEM interpelle la CRE (30/08/2024)

L'appel d'offre éolien en mer AO9 est lancé : il concerne « des zones déjà identifiées par le biais des débats publics menés entre 2021 et 2022, en Sud-Bretagne (500 MW),  un gigantesque parc « au large » d'Oléron (environ 1000 MW !) et deux parcs en Méditerranée (2 x 500 MW) etc.nb, PIEBîEM en avait parlé dès le 24 mai lien 

PIEBîEM a interpellé la CRE sur les conditions de cet appel d'offre concernant notamment : 1) l'indemnisation des dégâts environnementaux et économiques (spécialement au vu de l'incident de Nantucket) ; 2) les incertitudes technologiques liées à l'éolien flottant et les risques financiers associés (spécialement au vu de l'attribution baroque de AO5) ; 3) Phénomènes des prix négatifs- quelle régulation ? et qui paie in fine ?; 4) Surestimation des potentiels éoliens et rémunération des effacements (au vu des escroqueries repérées au Royaume-Uni. 

Sans réponse à notre interpellation directe de la CRE, nous sommes passés par l'intermédiaire des garants CNDP de la consultation Bretagne Sud que nous remercions d'avoir considéré notre demande (en cours) ,

PJ notre note : 


Remarques de PIEBÎEM sur le projet de décret portant diverses dispositions relatives aux îles artificielles, aux installations, aux ouvrages flottants et aux navires professionnels

Résumé : PIEBîEM s'oppose à un décret de la loi "Accélération des renouvelables" portant notamment sur les installations éoliennes en mer : pas de prises en compte des risques spécifiques d'installations proches du littoral avec maximisation des risques de pollution, pas de garanties et consignations pour les dommages potentiels, pas d'exclusion d'implantation dans les zones Natura 2000, pas de mesures sur l'utilisation de produits polluants ( anti-fouling), pas de limites de bruits sous-marins, ni de luminosité nocturne, pas de mesures de sauvegarde pour l'environnement lors des travaux, par exemple au nombre, limite de vitesse, équipements spécifiques (effaroucheurs ?) des engins et bateaux utilisés... Pour PIEBÏEM, ce décret témoigne d'une inquiétante irresponsabilité et d'un retour aux temps que l'on croyait révolus où la mer était la poubelle de la terre..

Avis complet ci-joint ; Site du décret lien   

Mer en Débat : Lettre à la présidente de la CNDP

PIEBîEM réagit au bilan présidence CNDP La Mer en débat et conteste l'acceptabilité et l'utilité de l'éolien en mer « au-delà d'une bande de 12 milles ».

La Mer en Débat : Une forte implication de PIEBEM reconnue ; faible acceptabilité de l'éolien en mer et conflits d'usage reconnus par la CNDP ; pas d'accord des participants du débat sur des zones précises de développement de l'éolien offshore ; un débat tronqué, en particulier pour la façade NAMO et des professionnels impactés peu représentés ; même pour ceux qui qui se résignent à l'éolien en mer, il doit s'éloigner des côtes .

Cf. Lettre jointe

Lettre circulaire aux candidats aux élections législatives de 2024

Madame, Monsieur,

Vous êtes candidat (e) aux élections législatives et, si vous êtes élu (e), vous aurez -ou continuerez- à vous prononcer sur la politique énergétique de la France, et, concernant notre Bretagne, plus particulièrement sur l'éolien en mer.

Notre association PIEBÎEM, particulièrement active en Bretagne Sud, s'est impliquée depuis plus de quatre ans dans les problématiques de l'éolien offshore et a notamment pour buts la préservation de l'identité marine de la Bretagne, de son littoral et de l'environnement, la défense économique des habitants, consommateurs et contribuables contre les effets de l'éolien maritime et la préservation de la pêche, de l'activité touristique et économique et des activités traditionnelles.

En Bretagne Sud, l'attribution d'AO5 (première partie de la zone industrielle éolienne à proximité de Belle-Île, Groix et Quiberon) a révélé une mascarade qui risque in fine de coûter très cher aux contribuables et aux consommateurs : renoncements en série de candidats en lice, sélection d'un candidat résiduel non initialement choisi par la CRE (Commission de Régulation de l'Energie), n'ayant jamais construit un parc en mer,… développeurs « n'escomptant pas de freins technologiques pour poursuivre la montée en puissance des machines » et justifiant leur choix par « des études internes considérant que l'augmentation de la puissance et des dimensions des turbines se poursuivra linéairement sans limite technologique »,… et, pour finir, un appel de la CRE à renforcer l'analyse de la solidité des offres relativement à la robustesse du montage contractuel et financier.

Outre la préoccupation quant au prix de l'électricité, la perspective de l'implantation de zones industrielles gigantesques sur tout le littoral génère une profonde inquiétude et une forme de désespérance chez beaucoup de nos concitoyens quant à leur avenir professionnel dans de nombreux secteurs comme la pêche, le tourisme, … et au-delà, quant à la transmission à leurs enfants ou petits-enfants d'un cadre de vie et de travail remarquables. A ce désarroi, l'absence d'un véritable débat à portée des citoyens qui a caractérisé la Mer en Débat n'a pas apporté de réponse.

Afin d'informer au mieux nos adhérents et sympathisants, nous souhaiterions connaitre vos réponses aux questions suivantes :

1) Quelle est votre position sur la zone éolienne Bretagne Sud ?

Vous engagez-vous à demander l'annulation de l'appel d'offre AO5 et l'arrêt de ce projet aberrant qui cumule les inconvénients de l'éolien flottant (immaturité de la technique, coûts extravagants) et de l'éolien posé (proximité des côtes, atteintes à la biodiversité, conflits d'usage, notamment avec la pêche) ?

2) Vous engagez-vous à soutenir un moratoire immédiat sur l'éolien en mer et l'annulation des appels d'offres prévus en 2024 et 2025 ?

3) Quelle est votre position sur le programme éolien en mer soutenu par le gouvernement actuel ? (45 GW, soit l'équivalent en puissance de 90 parcs de Saint -Nazaire, ou une surface occupée équivalent à 60 fois Belle-Île en mer, avec des éoliennes trois à quatre fois plus hautes que son point culminant).

4) Quelle (s) alternative (s) à l'éolien en mer préconisez-vous pour la production d'électricité ?

Pour mieux connaitre nos positions, vous trouverez ci-joint un document les résumant ainsi que le cahier d'acteur que nous avons déposé auprès de la CNDP lors du débat façade, et nous souhaiterions nous en entretenir avec vous.

Dans l'attente de vous lire, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de notre haute considération.

NB : PIEBÎEM rappelle son opposition au parc de Bretagne-Sud comme au programme éolien en mer insensé de 45 GW, qui constitue une industrialisation à marche forcée de la mer côtière sans intérêt climatique dans le contexte français, dangereux pour la sécurité d'alimentation électrique, économiquement et socialement insoutenable, ravageur pour nos paysages littoraux et leur riche biodiversité avec des promesses fallacieuses d'emploi et de fortes dépendances étrangères et mettant en péril des activités comme la pêche côtière artisanale, le nautisme, le tourisme.

Participation de PIEBîEM à la consultation sur la zone industrielle éolienne de Dunkerque

La concertation publique concernant le projet de construction de 46 éoliennes « au large » (10km - ! et aussi proche des côtes Belges !) d'ici 2027 s'est terminée la semaine dernière. PIEBÎEM y a répondu et apporté son soutien aux associations en lutte contre cette zone industrielle éolienne, encore une de plus, encore une de trop en pleine zone Natura 2000, où l'on envoie balader toutes les lois sur la protection de la biodiversité. Et en plus, des Belges très mécontents et pour cause- eux leurs parcs sont à plus de trente km des côtes !

Et pour compléter le tout, une RIIPM très contestable et un avis négatif et bien documenté du CNPN

Document en PJ

Participation de PIEBÎEM à l'atelier CRE "Accélération des raccordements"_28/05/2024  

PIEBîEM a assisté à un atelier organisé par la CRE sur l'accélération des raccordements. La CRE a insisté sur le fait  que les projets doivent planifier bien à l'avance les besoins de raccordements  au réseau, qui sont souvent sur le chemin critique, et ceci est particulièrement vrai pour l'éolien en mer. Il portait essentiellement sur la réduction des délais de remise des études préalables, l'optimisation des délais de raccordement, le développement de la mutualisation et l'amélioration de la transparence sur les données liées au raccordement. 

PIEBîEM est intervenu pour avertir la CRE sur le danger de coûts énormes échoués liés à l'accélération des projets en ce qui concerne l'éolien off shore.

Pour l' offshore posé, la proximité des côtes (moins de 20km contre plus de 40km en Europe du Nord) imposée par la nature du littoral français avec d énormes conflits d'usage ( pêche côtière artisanale en danger de disparition, tourisme, nautisme) et une menace imminente d'une ampleur inédite sur la biodiversité dans la parte la plus riche de la mer côtiére pose d'énormes problèmes d'acceptabilités,

Pour l'offshore flottant, l'équation économique très douteuse d'une technologie non mature, les goulots d'étranglement sur le matériel et les matériaux ( métaux) pose problème. L'attribution aventureuse de AO5 avec l'abandon du candidat choisi par la CRE, (voire de deux candidats ) et l'avertissement de la CRE sur la nécessité du renforcement de l'analyse de la solidité des offres relativement à la robustesse du montage contractuel et financier devraient servir d'avertissement.

Consultation: Contribution de l'association PIEBÎEM à la consultation organisée par RTE sur le schéma décennal de développement du réseau (SDDR)_ Avril 2024

PIEBÎEM est une association particulièrement implantée en Bretagne sud, qui s'oppose à une industrialisation à marche forcée de la mer côtière sans intérêt climatique dans le contexte français, dangereuse pour la sécurité d'alimentation électrique, économiquement et socialement insoutenable, avec des promesses fallacieuses d'emploi et de fortes dépendances étrangères, mettant en péril des activités comme la pêche côtière artisanale, le nautisme, le tourisme et ravageuse pour nos paysages littoraux et leur riche biodiversité.

En tant que partie prenante, PIEBÎEM s'efforce de contribuer par ses réflexions et analyses à tout ce qui concerne l'éolien en mer et a donc souhaité apporter sa contribution à la consultation organisée par RTE sur le schéma décennal de développement du réseau (SDDR) sur ce thème.

1) il existe de sérieux doutes sur l'utilité même et l'ampleur du programme éolien en mer ; 2) Sauf à prendre le risque d'actifs échoués démesurés, une réévaluation des trajectoires de demande électrique, particulièrement à l'échelon 2035 apparaît nécessaire avant toute décision concernant le déploiement de l'éolien en mer ; 3) Ce programme éolien en mer porte de très  sérieux risques économiques, une soutenabilité économique douteuse et une acceptabilité sociale très limitée ; 4) Il existe en particulier des risques non maîtrisés pour la stabilité des réseaux ; 5) La production d'hydrogène à partir de sources intermittentes d'électricité souffre d'inconvénients techniques et économiques rédhibitoires qui ne permettent pas d'envisager une production importante dans un avenir prévisible

Contribution téléchargeable

Tribune  Énergie éolienne : les mystères de l'AO5 et le syndrome chinois

Tribune de PIEBÎEM dans Factuel MediaExtraits : "Appel d'offre donc il y a eu, et la Commission de régulation de l'énergie a fait savoir fin février qu'elle avait rendu son verdict, désigné un gagnant et que le dossier était entre les mains du gouvernement. Depuis, industriels, élus locaux et associations mobilisées contre le projet, avec des sentiments différents, guettent les cheminées de Bercy et les visites ministérielles... Et rien n'arrive.

Alors la presse a commencé à s'intéresser au sujet . Le media spécialisé GreenUnivers [2] a annoncé dans une brève datée du 12 avril que le lauréat sélectionné par la CRE hésiterait et n'aurait pas déposé la garantie financière imposée par l'appel d'offres ; une des raisons serait le manque de turbines suffisamment puissantes pour répondre aux spécifications du projet (le premier parc industriel flottant en France, le second en Europe)." 

"Le cas de Bretagne sud n'est en effet pas isolé. En septembre 2023, General Electric annonçait devoir renoncer pour ses trois futurs projets américains à des turbines de 18 MW pour revenir à des turbines de 15 MW ; et le 20 mars, l'État de New York a décidé d'annuler les trois projets en question, la décision de General Electric de baisser la puissance des éoliennes ayant, selon l'État, « considérablement altéré les projets », entendre « compromis leur rentabilité ».

"Dans un webinaire récent, Alexander Fløtre, responsable du secteur offshore pour Rystad Energy, annonçait que la plupart des constructeurs renonçaient à des turbines plus puissantes...Et il concluait son intervention sur un avertissement clair : « Dans l'éolien en mer, l'Europe ne pourra pas atteindre ses objectifs dans les délais fixés sans s'ouvrir davantage aux turbines produites hors de son sol. » C'est-à-dire chinoises !

"Enfin, les promoteurs EDF, Engie et Qair ont récemment demandé une rallonge à l'Etat pour leurs projets pilotes d'éolien flottant en Méditerranée : Eolmed, trois éoliennes au large de Gruissan ; Provence Grand Large, trois éoliennes au large de Port Saint-louis du Rhône et éoliennes flottantes du Golfe du Lion, trois turbines à 16 km de Port-Leucate et le Barcarès... Les Echos parlent d'un tarif d'achat de l'électricité de 240 euros le MWh - ! (rappelons que ce tarif ne couvre que les coûts de production et non l'ensemble des coûts affectés au système..." 

Bref, la technique et les coûts sont en train de déraper joyeusement pour les quelques éoliennes flottantes des parcs expérimentaux en Méditerranée, et on voudrait lancer le parc éolien Bretagne sud à l'échelle industrielle (20 puis 40 éoliennes) ! 

lien vers la tribune

Courrier : PIEBÎEM : demande de moratoire sur la zone industrielle éolienne Bretagne Sud (AO5)

PIEBÎEM a cosigné avec quatre associations de Bretagne Sud (Amis de Saint-Gildas et de la presqu'ile de Rhuys, Gerveur Da Viken, EEDAM, AuFl du Vent, Pays de Guéméné) une demande de moratoire sur l'éolien en Mer adressée à M. Bruno Le Maire, Ministre de l'Economie, des Finances, de la Souveraineté industrielle et énergétique.

Extraits : « Quant au refus du maître d'ouvrage de transmettre les données sur le coût global de l'éolien en mer (cycle de vie, raccordements, équ4ilibre du système électrique, externalités…) et à son attitude lors des auditions de la Commission d'Enquête du Sénat en février 2024, ils ne peuvent que créer un doute profond sur la pertinence économique en France de cette source d'énergie intermittente et susciter des inquiétudes pour l'économie nationale, le coût de la vie des ménages et la compétitivité des entreprises hexagonales »

« Comme au Royaume-Uni, l'équilibre économique de ces projets repose sur des subventions massives (jusqu'au deux tiers des revenus espérés par le promoteur sur vingt ans). De plus, en France, les coûts additionnels de raccordements et de gestion de la flexibilité du système électrique (RTE) sont très élevés. Ils ont déjà commencé à élever le cout de l'électricité pour les citoyens français et européens, directement (TURPE) ou indirectement (fiscalité générale)…

« Pour l'ensemble de ces rasions, nous demandons qu'un moratoire soit appliqué dès maintenant sur le développement du projet de parc éolien AO5 de Belle-Île-Groix-Quiberon) jusqu'à ce que :

  • La comparaison avec appui d'experts qualifiés des coûts globaux ( cycle de vie, raccordements, flexibilité, externalités) entre l'éolien ne mer posé et flottant et les autres sources d'énergies renouvelables, notamment les ENR thermiques pilotable soit rendue publique par un document officiel ;
  • Le rapport sur les incidents sérieux ayant conduit à l'arrêt du parc de Saint-Nazaire fin 2023 à la suite de la tempête Ciaran soit rendu public ; …
  • Les conclusions de la Commission d'enquête du Sénat sur le coût de production de l'électricité soient transmises au gouvernement ; …
  • Le débat public sur la Publication Pluriannuelle de l'Energie et la Stratégie Nationale Bas Carbone soit achevé et ces documents adoptés ;
  • La loi sur la Souveraineté Energétique soit débattue au Parlement, puis promulguée…"

Tribune : Eolien en mer : la Bretagne défigurée, les élus muets, les pêcheurs révoltés

Tribune de PIEBÎEM dans Factuel Media : " Cartographie des zones propices à l'éolien en mer : le passage en force

Très tardivement, le 7 mars, l'Etat dévoilait, la cartographie des zones propices au développement de l'éolien en mer à l'horizon 10 ans et horizon 2050 pour la façade NAMO (Nord Atlantique- Manche Ouest).

Alors que le débat organisé par la Commission Nationale du Débat Public ( la-mer-en-debat) a débuté le 20 novembre 2023 et se terminera le 26 avril 2024, et alors que la façade NAMO pourrait « accueillir » 25 GW sur 45 GW soit plus de la moitié de l'éolien en mer prévu le long des côtes métropolitaines, cette publication tardive, bien après celle des autres zones, a été très mal reçue par les élus et tout ceux qui s'intéressent à ce débat, qui y ont vu les prémices d'un passage en force.

C'est vraiment la Bretagne défigurée, Belle-Île sacrifiée avec une extension de Bretagne -Sud ( 60 éoliennes de plus de 250 mètres de haut entre Groix, Quiberon et Belle Île en Mer, soit trois fois et demi la hauteur du point culminant de Belle Île en Mer et une fois et demi sa surface à 19 km des côtes de Belle-Île), avec le doublement du parc existant de Saint-Nazaire-Guérande, en pleine visibilité de Belle-Île, Houat et Hoedic, une nouvelle zone industrielle éolienne gigantesque potentielle de 2200 km2 au sud-ouest de Belle-Île et toute la Bretagne-Nord de Morlaix à Saint-Brieuc corsetée d'une grande barrière d'éoliennes à 30 km du littoral.

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Tribune : Des fées de Sylvain Tesson, des éoliennes et de la Bretagne….

Tribune de PIEBÎEM dans Factuel Media  :"ll pourra paraître un peu inhabituel de commencer un billet d'une rubrique consacrée à l'énergie par parler de poésie et de littérature ; c'est que pour être ingénieur, on peut aussi n'en être pas moins sensible à certains univers, certaines façons d'appréhender le monde....

Ce « ruban du granite et l'iode » dont parle si bien Sylvain Tesson, il est à craindre que les fées n'y séjourneront plus très longtemps... sauf à risquer de finir déchiquetées par les éoliennes. C'est en effet un véritable tsunami éolien qui menace les côtes françaises, 45 GW d'éolien en mer représentant une cinquantaine de zones industrielles éoliennes ; pour la seule Bretagne, une trentaine de « parcs » occupant chacun une superficie équivalent à une fois et demi Belle-Île ( soit en tout 45 Belle-Île), avec des aérogénérateurs quatre fois plus haut que son point culminant. Des programmes équivalents menacent les côtes atlantiques d'Espagne, d'Ecosse et d'Irlande.

La fin des terres ne sera plus la mer, cet infini horizontal vaste et libre, contemplé par des peuples divers depuis des millions d'années",  

Les côtes françaises ne sont nullement favorables au développement de l'éolien en mer. Rocheuses et pentues, elles imposent des « parcs » à moins de vingt kilomètres des côtes contre plus de quarante en moyenne en Mer du Nord avec leurs côtes sablonneuses et plates. La dévastation du littoral, de la vie maritime côtière (oiseaux, cétacés) et les conflits d'usage, notamment avec la pêche, menacée de disparition, s'en trouvent maximisés. La seule zone industrielle éolienne de Saint-Brieuc a exigé 59 autorisations de destructions d'espèces protégées dont 54 espèces d'oiseaux- certaines en danger critique d'extinction comme le macareux moine, dont la quasi-disparition de l'archipel des Sept-Iles ( au large de Perros-Guirec) a été à l'origine en 1912 de la Ligue de Protection des Oiseaux"

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Consultation façade CNDP_  Contribution de PIEBÎEM

Le Gouvernement a demandé aux préfets de lancer la "concertation" par façade maritime en vue d'identifier des zones de développement de l'éolien offshore. La cartographie devra être arrêtée d'ici à l'été 2024. Les objectifs sont plus qu'ambitieux : 40 GW le long des côtes françaises en 2050 dont possiblement 25 GW (les deux tiers) le long des côtes bretonnes (façade NAMO, Nord Atlantique Manche Ouest). Soit plus d'une cinquantaine de zones industrielles éoliennes le long des côtes françaises dont une trentaine pour la seule Bretagne.

Le développement de l'éolien en mer est l'un des objets principaux de cette consultation. On nous donne un débat même biaisé, nous le prenons comme une occasion de faire connaître nos positions ( et notre opposition) sur le développement de l'éolien en mer.

7 dossiers thématiques ont été réalisés par PIEBÎEM dans la cadre du débat façade organisé par la CNDP sur des thématiques importantes pour l'éolien en mer : 1) Les limites physiques du développement de l'éolien en mer ; 2) Les coûts réels de l'éolien en mer ; 3) L'éolien en mer et la pêche, l'impossible conciliation ; 4) Eolien en Mer et Biodiversité ; 5) L'éolien flottant est loin d'être une technologie mature !; 6) L'éolien en mer au risque du droit de l'environnement ; 7) Eolien en mer, le point de vue des assureurs

Ces dossiers peuvent être trouvés en pièces jointes  téléchargeables de ce billet, sur le site de la Merendébat ( en utilisant le mot clé PIEBÎEM si vous ne voulez voir que nos contributions) ou également sur notre site, avec une présentation plus complète dans ce dossier.

Et également sur notre page facebook


Tribune :  Éolien en mer en Bretagne Sud : quand le flottant menace de couler ! 

Tribune de PIEBÎEM dans Ouest-France ( Pont de vues). Notre réponse à la tribune de Bertrand Fazio "L'éolien en mer, vraiment dans une mauvaise passe ?(cf notre fil d'actu)

"Contrairement à ce que laissent croire un certain nombre de lobbyistes de l'éolien, les causes des difficultés de l'éolien en mer ne sont pas conjoncturelles (un malheureux épisode inflationniste) mais bien structurelles : fortes dépendances en métaux et matériaux critiques avec d'importants goulots d'étranglements et des prix aux variations stratosphériques, concurrence intense pour le cuivre, l'aluminium, les câbles…, notamment avec les besoins de développement du réseau, manque de matériel spécialisé (bateaux, équipements portuaires), dépendance géostratégique envers la Chine pour les terres rares et les aimants et forte concurrence chinoise pour les nacelles, les pales,…; course mal maîtrisée au gigantisme, surestimation de la durée de vie des éoliennes et du potentiel éolien, manque de maturité technologique de l'éolien flottant. En fait, l'éolien en mer se heurte à une décennie de dénis, voire de mensonges destinés à forcer la main des décideurs ...

"Tirons-en les conclusions pour Bretagne Sud... Nous pensons, nous, que ce projet qui cumule les inconvénients de l'éolien posé (proximité des côtes, atteintes fortes à la biodiversité, aux paysages, maximisation des conflits d'usage) et celles de l'éolien flottant (immaturité technologique, coûts exorbitants et à vrai dire incalculables, in fine à la charge du contribuable, impossibilité de pratiquer la pêche) doit être abandonné.

lien vers l'article et pdf ci-joint

Tribune : Éolien en mer : de quoi Ker-Oman est-il le nom ?

Tribune de PIEBÎEM dans Factuel Media  : Keroman est d'abord le nom du port de pêche de Lorient, rien moins que le premier port de pêche de Bretagne, le premier français en ventes sous criée,...

Ker-Oman est le nom d'un projet d' investissement d'environ 200 millions d'euros au développement d'un gigantesque port de pêche industriel… au sultanat d'Oman (Duqm, cinq fois plus important que Lorient). Et le projet Ker-Oman devrait permettre de soutenir l'activité de pêche de Lorient par… apport de poissons frais par avion-cargo. L'un des responsables explique benoîtement : « L'avion, c'est un transport normal pour du poisson aujourd'hui. » 

Alors de quoi Ker-Oman est-il le nom ? Tout simplement de la programmation de la disparition de la pêche artisanale bretonne chassée des zones de pêche par les parcs éolien en mer et du remplacement des pêcheurs bretons par des pêcheurs du golfe d'Oman.

Les avertissements pourtant ne manquent pas. Ainsi, dans son rapport de septembre 2023 sur les énergies marines, la Cour des comptes européenne reproche fortement à la Commission Européenne de n'avoir « jamais quantifié les principaux effets économiques qu'aurait le développement de l'éolien en mer sur la pêche », constate qu'il existe « un risque de perte d'emplois dans le secteur de la pêche » et que « nulle part n'a été réussie la conciliation de la pêche et de l'éolien en mer ».

PIEBÎEM est évidemment solidaire avec les pêcheurs bretons !

Lien vers l'article complet 

Consultation CNDP: « Faut-il développer l'éolien en mer ? »

La CNDP dans le cadre du débat façade (La mer en débat) a mis en place un sondage sur l'éolien en mer, intitulé " Quelles perspectives de développement pour l'éolien en mer?" cf. le lien ci-dessous :

https://experience-la-mer-en-debat.cndp.fr/parcours-etapes.php?parcours=EOLE_MER_AVIS

Il s'agit de « se confronter à différentes informations et points de vue » et de « réagir », les réactions seront versées au débat public en cours sur l'avenir des différentes façades maritimes de France métropolitaine.

Nous vous encourageons, si vous le souhaitez, à répondre au sondage sur « Faut-il développer l'éolien en mer ? » car dans le cadre du débat la voie de chacun compte. Attention, il est assez long, 21 questions.

Vous trouverez ci-joint téléchargeable  à titre d'exemple, les réponses faites par le Secrétaire de l'association PIEBÎEM.

Vous pouvez vous inspirez de ces réponses, il vaut mieux éviter de les recopier telles quelles. N'hésitez pas non plus à faire plus court, c'est assez fastidieux !

Enfin, n'hésitez pas à utiliser les arguments présentés ici à tout moment à tout moment du débat qui vous semblera pertinent, ou dans vos discussions

Bonnes fêtes à tous !

Consultation publique sur la Stratégie Française Energie Climat (22/12/2023) : réponse de PIEBÎEM 

Le ministère de la Transition énergétique a lancé une consultation publique dans le cadre des travaux sur la Stratégie française énergie-climat, dont la prochaine programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) qui définira la politique énergétique de la France pour les dix prochaines années (2024-2035).

Nous avons souhaité participer à cette consultation importante pour l'avenir énergétique de la France et la façon dont il façonnera notre pays. Notre réponse s'articule en trois points : 1 – Remarque sur l'évolution de la consommation électrique ; 2 – Les raisons de notre opposition au programme éolien en mer ; 3 – Les raisons de notre opposition aux méthodes proposées pour le développement de l'éolien marin.  

texte complet téléchargeable

Tribune: Florilège du rapport sur le soutien public aux parcs éoliens terrestres et maritimes de la Cour des Comptes

Le rapport de la Cour des comptes de 2018 sur l'éolien avait eu un certain retentissement et provoqué la Commission Parlementaire d'enquête sur les énergies renouvelables (ENR). Le cru 2023 est pas mal non plus...

Fixation des objectifs ENR ou de l'art de se tirer une balle dans le pied ; Aucun contrôle des comptes des parcs éoliens depuis 2013 ; Éoliennes à moins de 500 mètres des habitations en Bretagne; Renégociation des tarifs de l'éolien en mer, l'escroquerie ; La gratuité du raccordement des parcs en mer ; Avertissement sur l'éolien flottant ; 

Au final, la meilleure nouvelle de ce rapport tient dans cette affirmation : « Au regard de ce qui précède, l'organisation actuelle ne saurait répondre au défi de développement des 50 parcs éoliens offshore d'ici à 2050 ».

Lien : https://factuel.media/blogs/blog-articles/florilege-du-rapport-sur-le-soutien-public-aux-parcs-eoliens-terrestres-et-_ba_20600321 

Table ronde "Éolien en mer : retombées économiques, souveraineté énergétique et alternatives"

PIEBÎEM  a participé le jeudi 7 décembre à la table ronde organisée par la CNDP sur le thème : "Éolien en mer : retombées économiques, souveraineté énergétique et alternatives", dans le cadre du débat public " La Mer en débat" ( ex "débat façade"). L'objet de ce débat est notamment d'informer le public sur le développement du programme éolien en mer (50 parcs le longs des côtes françaises dont environ 30 le long des côtes bretonnes) et il ne doit pas seulement porter sur la localisation d'un certain nombre de parcs , mais doit permettre également de débattre de l'opportunité même des projets, de l'existence de solutions alternatives et, le cas échéant, de leur absence de mise en œuvre pour tout ou partie des zones industrielles maritimes éoliennes envisagées

Commentaires de Piebîem sur les conditions de faisabilité, d'utilité et d'acceptabilité d'un programme éolien en mer : réponse aucune !

Cette table ronde a eu lieu en ligne de 18 h à 20h30  https://www.debatpublic.fr/la-mer-en-debat/table-ronde-eolien-en-mer-retombees-economiques-souverainete-energetique-et-alternatives-4851

Présentation téléchargeable

Consultation : Remarques de l'association PIEBÎEM à la CNDP sur les objectifs et la méthode du débat façade 

Le Gouvernement a demandé aux préfets de lancer la "concertation" par façade maritime en vue d'identifier des zones de développement de l'éolien offshore. La cartographie devra être arrêtée d'ici à l'été 2024.  Les objectifs sont plus qu'ambitieux : 40 GW le long des côtes françaises en 2050 dont possiblement 25 GW (les deux tiers) le long des côtes bretonnes (façade NAMO, Nord Atlantique Manche Ouest). Soit plus d'une cinquantaine de zones industrielles éoliennes le long des côtes françaises dont une trentaine pour la seule Bretagne 

Selon les obligations légales, la CNDP est chargée de l'organisation d'un débat public visant à éclairer les autorités sur les valeurs, les attentes ou les interrogations du public sur l'opportunité même des projets et leurs conditions de réalisation et nous souhaitons y apporter notre contribution.

En amont de l'ouverture du débat, PIEBÎEM a donc contacté la CNDP pour lui adresser quelques remarques sur la  nécessité d'assurer un débat loyal et équilibré, ce qui n'a pas toujours été le cas dans le passé, les sujets à traiter, en particulier ceux qui selon nous n'ont pas été suffisamment mis en avant et/ou sont problématiques, et quelques suggestions. 

En document téléchargeable, vous pouvez trouver l'ensemble des remarques que nous avons adressées à la CNDP

Nous avons bien noté que la CNDP  considère que ce débat façade ne doit pas seulement porter sur la localisation d'un certain nombre de parcs , mais qu' il doit permettre également de débattre de l'opportunité même des projets, de l'existence de solutions alternatives et, le cas échéant, de leur absence de mise en œuvre...

Le débat s'ouvre aujourd'hui, n'hésitez pas, chacune et chacun, à saisir toutes  les opportunités pour vous faire entendre !

Site du débat : https://www.debatpublic.fr/la-mer-en-debat

Courrier Bonne nouvelle pour l'appel d'offre A05 (les 20 premières éoliennes de Bretagne sud) ? Vigilance et mobilisations sont plus que jamais nécessaires.

La bonne nouvelle, ce serait cette remarque dans la Lettre d'Information n°16 des garants du débat CNDP : « Pour des raisons qui échappent à notre entendement, il n'est pas possible de disposer d'une liste officielle ni même d'un nombre de candidats ayant déposé une offre : un seul candidat a déclaré l'avoir fait (…) et la CRE ne semble pas vouloir communiquer. »

Cela signifie-t-il que l'appel d'offre est en train d'échouer avec un seul répondant ? Si c'est le cas, tant mieux, mais nous n'avons pas d'information en ce sens et la presse locale non plus. A05 serait-il annulé ou seulement retardé ?

Certes, l'éolien en mer se trouve confronté à la réalité et au mur de mensonge et de propagande que nous n'avons cessé de dénoncer, certes nous constatons les effondrements financiers et difficultés industrielles des fabricants (Vestas : - 50%, Nordex : - 57%, Siemens Energy : - 80%, Ørsted : - 82% depuis 2021, General Electric), certes la litanie des appels d'offres totalement ou partiellement infructueux et même des renonciations à des parcs ( Angleterre, Norvège, USA, Espagne, Mexique et même Allemagne) confirment nos avertissement sur l'absence de rationalité scientifique, technique et économique du développement de l'éolien en mer prévu en France. Et l'absence de maturité technique de l'éolien flottant, pour A05, reste tout aussi vraie aujourd'hui qu'il y a six mois et le sera encore pour des dizaines d'années ( notamment pour les postes électriques flottants qui permettraient de s'éloigner effectivement des côtes).

Pour autant, le manque de transparence présent sur A05 est inquiétant ; abandon ou discussions acharnées et en toute opacité pour plus de garanties, de subventions et des prix plus élevés au frais des contribuables ? Encore plus de racket de l'Etat et des Régions ? Ou une redéfinition des zones pour un appel d'offre plus large (réclamée par de nombreux promoteurs éoliens et déjà évoquée il y a un an) ?

Après l'échec du dernier appel d'offre en Grande-Bretagne et un bras de fer musclé, les promoteurs éoliens ont obtenu un relèvement de 66% du prix garanti pour l'éolien en mer posé, de 44 livres sterling (50 euros) du mégawattheure à 73 livres. ( cf par exemple Le Monde, 17 novembre 2023)

Nul doute qu'ils se battront aussi en France, vigilance et mobilisation sont plus que jamais nécessaires.

Et au-delà de A05, il y a ce programme insensé de 40 GW ( plus de 50 parcs éoliens) dont 25 ( les deux tiers) pour la seule Bretagne, soit une trentaine de zones industrielles éoliennes chacune occupant une surface maritime de 1, 5 fois Belle-Île, avec des éoliennes quatre fois plus haut que son point culminant qui va entrer en débat devant le Parlement ( Loi de programmation Energie Climat- décembre 2023- mi 2024)) et devant le public (débat CNDP fin novembre- mai 2024)

Ne nous réjouissons pas trop vite, PIEBÏEM se prépare pour un combat qui sera long et difficile, mais gagnable et s'organise pour faire entendre notre et votre voix au mieux !

aiguilles de Port coton - éolien en mer bretagne Sud
aiguilles de Port coton - éolien en mer bretagne Sud

Tribune : Énergies renouvelables, interconnections, réseaux : la concurrence pour les câbles sera rude !

Tribune de PIEBÎEM dans Factuel media :  Etude de l'Institut Jacques Delors : Les experts consultés expliquent que : 

1) La demande de câbles pour les projets éoliens flottants prévus en Europe n'est guère soutenable ;

 2) jusqu'en 2030, la demande de câbles ne pourra à la fois satisfaire les interconnexions et les projets éoliens flottants . Une telle demande, en câbles et en cuivre, surgonflée par un éolien offshore très gourmand en câbles n'apparaît pas soutenable. Les pays qui le peuvent devront choisir entre l'éolien offshore et les interconnexions. 

De bonnes nouvelles pour les nombreuses associations qui, attachées à la rationalité scientifique et technique et à la préservation du littoral, de ses paysages, de sa biodiversité et de ses activités traditionnelles luttent contre ces projets éolien offshore...

éolien offshore et interconnexions: compétition pour les câbles
éolien offshore et interconnexions: compétition pour les câbles

Courrier : PIEBÎEM écrit aux professionnels de l'immobilier de Bretagne sud 

Madame, Monsieur,

En tant que professionnel de l'immobilier, vous connaissez bien l'attractivité exceptionnelle de notre région Bretagne Sud, et tout spécialement de son littoral.

Or, celle-ci est gravement menacée de défiguration par un tsunami d'un genre inédit : d'abord la zone industrielle éolienne « Saint-Nazaire », (ou Guérande), ensuite « Bretagne Sud » (entre Groix et Belle-Ile en Mer), ensuite, comme le programment les Documents Stratégiques de Façade, au moins 25 GW (soit une trentaine de zones industrielles éoliennes) ; la Bretagne "accueillerait " les deux tiers de l'éolien en mer français (alors qu'elle ne représente qu'un tiers du littoral... ( lettre complète sur demande)

Consultation : Réponse au questionnaire Projet de Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral

Le gouvernement a ouvert une consultation du public sur le Projet de Stratégie nationale pour la mer et le littoral. Chacun individuellement peut y répondre et PIEBÎEM encourage ses adhérents à le faire ; plus il y aura de réponses, et de réponses un peu différentes, mieux cela vaudra.

La consultation couvre des sujets très variés sur lesquels nous ne sommes pas obligés de nous prononcer ; mais un point nous intéresse particulièrement, le point 17 : Développer les énergies marines renouvelables pour contribuer à la neutralité carbone 2050 avec un objectif de 18 GW mis en service en 2035 ;

La consultation est ouverte jusqu'au 27 octobre ! Plus nous serons nombreux , plus nous serons entendus !  

https://jeparticipe.expertises-territoires.fr/processes/consultationSNMLpublic2023/f/21/

En annexe téléchargeable, la réponse faite par le Secrétaire :

Courrier : Elections sénatoriales de septembre 2023 : lettre circulaire de PIEBÎEM aux Grands Electeurs

Madame, Monsieur ; En tant que Grands Electeurs, vous allez participer aux prochaines sénatoriales. Le Sénat est une institution majeure de notre République dont l'une des vocations principales est la préservation et le développement des territoires.

Or, cette élection sera particulièrement importante car le littoral breton, et tout particulièrement morbihannais, est menacé comme jamais par un véritable tsunami éolien.

Texte complet téléchargeable

Tribune : Les éoliennes en mer, bientôt sous la ligne de flottaison ?

Tribune de Piebîem dans Factuel media  :La Bretagne-Sud devrait avoir le « privilège » d'accueillir le premier vrai parc industriel éolien flottant au mode , avec 62 éoliennes de plus de 250 mètres de haut, à 15 kilomètres des côtes de Belle-Île et moins de 30 kilomètres de la presqu'île de Quiberon et de l'île de Groix. Une zone industrielle, qui occupera une fois et demie la surface de Belle-Île et dont les machines font 3,7 fois la hauteur du point culminant de Belle-Île. Or, une audition récente de l'Office Parlementaire d'Évaluation des Choix Scientifiques et techniques (OPECST) et un avis de l'Académie des Technologies devraient singulièrement doucher les espoirs mis sur cette technique, censée représenter la moitié des 50 parcs éolien off-shore le long de nos côtes
 

Consultation : Réponses et remarques de l'Association PIEBÎEM au groupe de travail RTE sur les analyses de sécurité d'approvisionnement-28 juin 2023

PIEBÎEM, partie prenante des consulations RTE  :  dans le groupe de travail consacré à la sécurité d'approvisionnement, PIEBÎEM a fait part de ses inquiétudes sur les risques que fait peser l'intégration d'une part importante d'énergie intermittente fortement variable comme l'éolien en mer sur la sécurité d'approvisionnement.

Texte complet téléchargeable

Consultation : Réponses et remarques de l'Association PIEBÎEM au groupe de travail RTE sur le scénario mondialisation contrariée -2 juin 2023 

L'Association PIEBÏEM, partie prenante des consultations RTE,  fait part à RTE de son inquiétude quant aux dépendances en métaux et matériaux critiques entrainées par le développement de l'éolien en mer, particulièrement dans le cadre d'un scenario mondialisation contrariée.

Texte complet téléchargeable

Consultation : Enquête régionale "Bien-être et Paysages bretons »- février 2023

Des membres de l'Association PIEBÎEM ont répondu individuellement à l'enquête de l'OEB (Observatoire de l'Environnement en Bretagne) visant à comprendre le ressenti des citoyens bretons selon leur environnement. C'est un moyen pour nous de faire connaître notre opposition absolue à la vandalisation des paysages marins par l'éolien en mer qui retentirait sur le bien-être de ceux qui habitent ou aiment à fréquenter nos littoraux. Exemples de réponse

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Consultation DGEC sur l'accélération du développement de l'éolien en mer en France

Un programme comme celui de Bretagne Sud cumule les inconvénient de l'éolien flottant (en terme de coûts et de complexité) et de l'éolien posé (en terme de proximité des côtes, de ravages des quelques-uns des plus beaux paysages marins ( aiguilles de Port Coton de Belle-Île), de dangers pour la biodiversité et de conflits d'usage pour la mer côtière. Plutôt qu'une accélération, l'association PIEBÎEM défend l'idée qu'un moratoire sera indispensable, afin d'éviter une succession de parcs « ni à faire, ni à refaire » (Saint-Brieuc selon M. H. Berville, secrétaire d'État à la Mer)

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Cahier d'acteur PIEBÎEM, consultation CNDP Bretagne Sud, septembre 2020

PIEBÎEM a déposé le cahier d'acteur n°1 à la consultation CNDP "Eoliennes flottantes au Sud de la Bretagne 

! NON À L'INDUSTRIALISATION DE LA MER

"Comment ne pas être effaré par la démesure d'un tel projet : à terme une soixantaine d'éoliennes en mer de 260 mètres de hauteur, montées sur des flotteurs gigantesques à proximité immédiate de Belle-Île-en-Mer ou de Groix....« On doit considérer que le concept de l'éolien flottant, bien que prometteur, n'est pas aujourd'hui suffisamment mature pour la réalisation de parcs de grande puissance."

Toutes les raisons de douter de l' intérêt, très contestable, du développement de l'éolien en mer y étaient déjà exposées...

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