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Consultations / Courriers/Tribunes

Consultation: Contribution de l'association PIEBÎEM à la consultation organisée par RTE sur le schéma décennal de développement du réseau (SDDR)_ Avril 2024

PIEBÎEM est une association particulièrement implantée en Bretagne sud, qui s'oppose à une industrialisation à marche forcée de la mer côtière sans intérêt climatique dans le contexte français, dangereuse pour la sécurité d'alimentation électrique, économiquement et socialement insoutenable, avec des promesses fallacieuses d'emploi et de fortes dépendances étrangères, mettant en péril des activités comme la pêche côtière artisanale, le nautisme, le tourisme et ravageuse pour nos paysages littoraux et leur riche biodiversité.

En tant que partie prenante, PIEBÎEM s'efforce de contribuer par ses réflexions et analyses à tout ce qui concerne l'éolien en mer et a donc souhaité apporter sa contribution à la consultation organisée par RTE sur le schéma décennal de développement du réseau (SDDR) sur ce thème.

1) il existe de sérieux doutes sur l'utilité même et l'ampleur du programme éolien en mer ; 2) Sauf à prendre le risque d'actifs échoués démesurés, une réévaluation des trajectoires de demande électrique, particulièrement à l'échelon 2035 apparaît nécessaire avant toute décision concernant le déploiement de l'éolien en mer ; 3) Ce programme éolien en mer porte de très  sérieux risques économiques, une soutenabilité économique douteuse et une acceptabilité sociale très limitée ; 4) Il existe en particulier des risques non maîtrisés pour la stabilité des réseaux ; 5) La production d'hydrogène à partir de sources intermittentes d'électricité souffre d'inconvénients techniques et économiques rédhibitoires qui ne permettent pas d'envisager une production importante dans un avenir prévisible

Contribution téléchargeable

Tribune  Énergie éolienne : les mystères de l'AO5 et le syndrome chinois

Tribune de PIEBÎEM dans Factuel MediaExtraits : "Appel d'offre donc il y a eu, et la Commission de régulation de l'énergie a fait savoir fin février qu'elle avait rendu son verdict, désigné un gagnant et que le dossier était entre les mains du gouvernement. Depuis, industriels, élus locaux et associations mobilisées contre le projet, avec des sentiments différents, guettent les cheminées de Bercy et les visites ministérielles... Et rien n'arrive.

Alors la presse a commencé à s'intéresser au sujet . Le media spécialisé GreenUnivers [2] a annoncé dans une brève datée du 12 avril que le lauréat sélectionné par la CRE hésiterait et n'aurait pas déposé la garantie financière imposée par l'appel d'offres ; une des raisons serait le manque de turbines suffisamment puissantes pour répondre aux spécifications du projet (le premier parc industriel flottant en France, le second en Europe)." 

"Le cas de Bretagne sud n'est en effet pas isolé. En septembre 2023, General Electric annonçait devoir renoncer pour ses trois futurs projets américains à des turbines de 18 MW pour revenir à des turbines de 15 MW ; et le 20 mars, l'État de New York a décidé d'annuler les trois projets en question, la décision de General Electric de baisser la puissance des éoliennes ayant, selon l'État, « considérablement altéré les projets », entendre « compromis leur rentabilité ».

"Dans un webinaire récent, Alexander Fløtre, responsable du secteur offshore pour Rystad Energy, annonçait que la plupart des constructeurs renonçaient à des turbines plus puissantes...Et il concluait son intervention sur un avertissement clair : « Dans l'éolien en mer, l'Europe ne pourra pas atteindre ses objectifs dans les délais fixés sans s'ouvrir davantage aux turbines produites hors de son sol. » C'est-à-dire chinoises !

"Enfin, les promoteurs EDF, Engie et Qair ont récemment demandé une rallonge à l'Etat pour leurs projets pilotes d'éolien flottant en Méditerranée : Eolmed, trois éoliennes au large de Gruissan ; Provence Grand Large, trois éoliennes au large de Port Saint-louis du Rhône et éoliennes flottantes du Golfe du Lion, trois turbines à 16 km de Port-Leucate et le Barcarès... Les Echos parlent d'un tarif d'achat de l'électricité de 240 euros le MWh - ! (rappelons que ce tarif ne couvre que les coûts de production et non l'ensemble des coûts affectés au système..." 

Bref, la technique et les coûts sont en train de déraper joyeusement pour les quelques éoliennes flottantes des parcs expérimentaux en Méditerranée, et on voudrait lancer le parc éolien Bretagne sud à l'échelle industrielle (20 puis 40 éoliennes) ! 

lien vers la tribune

Courrier : PIEBÎEM : demande de moratoire sur la zone industrielle éolienne Bretagne Sud (AO5)

PIEBÎEM a cosigné avec quatre associations de Bretagne Sud (Amis de Saint-Gildas et de la presqu'ile de Rhuys, Gerveur Da Viken, EEDAM, AuFl du Vent, Pays de Guéméné) une demande de moratoire sur l'éolien en Mer adressée à M. Bruno Le Maire, Ministre de l'Economie, des Finances, de la Souveraineté industrielle et énergétique.

Extraits : « Quant au refus du maître d'ouvrage de transmettre les données sur le coût global de l'éolien en mer (cycle de vie, raccordements, équ4ilibre du système électrique, externalités…) et à son attitude lors des auditions de la Commission d'Enquête du Sénat en février 2024, ils ne peuvent que créer un doute profond sur la pertinence économique en France de cette source d'énergie intermittente et susciter des inquiétudes pour l'économie nationale, le coût de la vie des ménages et la compétitivité des entreprises hexagonales »

« Comme au Royaume-Uni, l'équilibre économique de ces projets repose sur des subventions massives (jusqu'au deux tiers des revenus espérés par le promoteur sur vingt ans). De plus, en France, les coûts additionnels de raccordements et de gestion de la flexibilité du système électrique (RTE) sont très élevés. Ils ont déjà commencé à élever le cout de l'électricité pour les citoyens français et européens, directement (TURPE) ou indirectement (fiscalité générale)…

« Pour l'ensemble de ces rasions, nous demandons qu'un moratoire soit appliqué dès maintenant sur le développement du projet de parc éolien AO5 de Belle-Île-Groix-Quiberon) jusqu'à ce que :

  • La comparaison avec appui d'experts qualifiés des coûts globaux ( cycle de vie, raccordements, flexibilité, externalités) entre l'éolien ne mer posé et flottant et les autres sources d'énergies renouvelables, notamment les ENR thermiques pilotable soit rendue publique par un document officiel ;
  • Le rapport sur les incidents sérieux ayant conduit à l'arrêt du parc de Saint-Nazaire fin 2023 à la suite de la tempête Ciaran soit rendu public ; …
  • Les conclusions de la Commission d'enquête du Sénat sur le coût de production de l'électricité soient transmises au gouvernement ; …
  • Le débat public sur la Publication Pluriannuelle de l'Energie et la Stratégie Nationale Bas Carbone soit achevé et ces documents adoptés ;
  • La loi sur la Souveraineté Energétique soit débattue au Parlement, puis promulguée…"

Tribune : Eolien en mer : la Bretagne défigurée, les élus muets, les pêcheurs révoltés

Tribune de PIEBÎEM dans Factuel Media : " Cartographie des zones propices à l'éolien en mer : le passage en force

Très tardivement, le 7 mars, l'Etat dévoilait, la cartographie des zones propices au développement de l'éolien en mer à l'horizon 10 ans et horizon 2050 pour la façade NAMO (Nord Atlantique- Manche Ouest).

Alors que le débat organisé par la Commission Nationale du Débat Public ( la-mer-en-debat) a débuté le 20 novembre 2023 et se terminera le 26 avril 2024, et alors que la façade NAMO pourrait « accueillir » 25 GW sur 45 GW soit plus de la moitié de l'éolien en mer prévu le long des côtes métropolitaines, cette publication tardive, bien après celle des autres zones, a été très mal reçue par les élus et tout ceux qui s'intéressent à ce débat, qui y ont vu les prémices d'un passage en force.

C'est vraiment la Bretagne défigurée, Belle-Île sacrifiée avec une extension de Bretagne -Sud ( 60 éoliennes de plus de 250 mètres de haut entre Groix, Quiberon et Belle Île en Mer, soit trois fois et demi la hauteur du point culminant de Belle Île en Mer et une fois et demi sa surface à 19 km des côtes de Belle-Île), avec le doublement du parc existant de Saint-Nazaire-Guérande, en pleine visibilité de Belle-Île, Houat et Hoedic, une nouvelle zone industrielle éolienne gigantesque potentielle de 2200 km2 au sud-ouest de Belle-Île et toute la Bretagne-Nord de Morlaix à Saint-Brieuc corsetée d'une grande barrière d'éoliennes à 30 km du littoral.

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Tribune : Des fées de Sylvain Tesson, des éoliennes et de la Bretagne….

Tribune de PIEBÎEM dans Factuel Media  :"ll pourra paraître un peu inhabituel de commencer un billet d'une rubrique consacrée à l'énergie par parler de poésie et de littérature ; c'est que pour être ingénieur, on peut aussi n'en être pas moins sensible à certains univers, certaines façons d'appréhender le monde....

Ce « ruban du granite et l'iode » dont parle si bien Sylvain Tesson, il est à craindre que les fées n'y séjourneront plus très longtemps... sauf à risquer de finir déchiquetées par les éoliennes. C'est en effet un véritable tsunami éolien qui menace les côtes françaises, 45 GW d'éolien en mer représentant une cinquantaine de zones industrielles éoliennes ; pour la seule Bretagne, une trentaine de « parcs » occupant chacun une superficie équivalent à une fois et demi Belle-Île ( soit en tout 45 Belle-Île), avec des aérogénérateurs quatre fois plus haut que son point culminant. Des programmes équivalents menacent les côtes atlantiques d'Espagne, d'Ecosse et d'Irlande.

La fin des terres ne sera plus la mer, cet infini horizontal vaste et libre, contemplé par des peuples divers depuis des millions d'années",  

Les côtes françaises ne sont nullement favorables au développement de l'éolien en mer. Rocheuses et pentues, elles imposent des « parcs » à moins de vingt kilomètres des côtes contre plus de quarante en moyenne en Mer du Nord avec leurs côtes sablonneuses et plates. La dévastation du littoral, de la vie maritime côtière (oiseaux, cétacés) et les conflits d'usage, notamment avec la pêche, menacée de disparition, s'en trouvent maximisés. La seule zone industrielle éolienne de Saint-Brieuc a exigé 59 autorisations de destructions d'espèces protégées dont 54 espèces d'oiseaux- certaines en danger critique d'extinction comme le macareux moine, dont la quasi-disparition de l'archipel des Sept-Iles ( au large de Perros-Guirec) a été à l'origine en 1912 de la Ligue de Protection des Oiseaux"

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Consultation façade CNDP_  Contribution de PIEBËM

Le Gouvernement a demandé aux préfets de lancer la "concertation" par façade maritime en vue d'identifier des zones de développement de l'éolien offshore. La cartographie devra être arrêtée d'ici à l'été 2024. Les objectifs sont plus qu'ambitieux : 40 GW le long des côtes françaises en 2050 dont possiblement 25 GW (les deux tiers) le long des côtes bretonnes (façade NAMO, Nord Atlantique Manche Ouest). Soit plus d'une cinquantaine de zones industrielles éoliennes le long des côtes françaises dont une trentaine pour la seule Bretagne.

Le développement de l'éolien en mer est l'un des objets principaux de cette consultation. On nous donne un débat même biaisé, nous le prenons comme une occasion de faire connaître nos positions ( et notre opposition) sur le développement de l'éolien en mer.

7 dossiers thématiques ont été réalisés par PIEBÎEM dans la cadre du débat façade organisé par la CNDP sur des thématiques importantes pour l'éolien en mer : 1) Les limites physiques du développement de l'éolien en mer ; 2) Les coûts réels de l'éolien en mer ; 3) L'éolien en mer et la pêche, l'impossible conciliation ; 4) Eolien en Mer et Biodiversité ; 5) L'éolien flottant est loin d'être une technologie mature !; 6) L'éolien en mer au risque du droit de l'environnement ; 7) Eolien en mer, le point de vue des assureurs

Ces dossiers peuvent être trouvés en pièces jointes  téléchargeables de ce billet, sur le site de la Merendébat ( en utilisant le mot clé PIEBÎEM si vous ne voulez voir que nos contributions) ou également sur notre site, avec une présentation plus complète dans ce dossier.

Et également sur notre page facebook


Tribune :  Éolien en mer en Bretagne Sud : quand le flottant menace de couler ! 

Tribune de PIEBÎEM dans Ouest-France ( Pont de vues). Notre réponse à la tribune de Bertrand Fazio "L'éolien en mer, vraiment dans une mauvaise passe ?(cf notre fil d'actu)

"Contrairement à ce que laissent croire un certain nombre de lobbyistes de l'éolien, les causes des difficultés de l'éolien en mer ne sont pas conjoncturelles (un malheureux épisode inflationniste) mais bien structurelles : fortes dépendances en métaux et matériaux critiques avec d'importants goulots d'étranglements et des prix aux variations stratosphériques, concurrence intense pour le cuivre, l'aluminium, les câbles…, notamment avec les besoins de développement du réseau, manque de matériel spécialisé (bateaux, équipements portuaires), dépendance géostratégique envers la Chine pour les terres rares et les aimants et forte concurrence chinoise pour les nacelles, les pales,…; course mal maîtrisée au gigantisme, surestimation de la durée de vie des éoliennes et du potentiel éolien, manque de maturité technologique de l'éolien flottant. En fait, l'éolien en mer se heurte à une décennie de dénis, voire de mensonges destinés à forcer la main des décideurs ...

"Tirons-en les conclusions pour Bretagne Sud... Nous pensons, nous, que ce projet qui cumule les inconvénients de l'éolien posé (proximité des côtes, atteintes fortes à la biodiversité, aux paysages, maximisation des conflits d'usage) et celles de l'éolien flottant (immaturité technologique, coûts exorbitants et à vrai dire incalculables, in fine à la charge du contribuable, impossibilité de pratiquer la pêche) doit être abandonné.

lien vers l'article et pdf ci-joint

Tribune : Éolien en mer : de quoi Ker-Oman est-il le nom ?

Tribune de PIEBÎEM dans Factuel Media  : Keroman est d'abord le nom du port de pêche de Lorient, rien moins que le premier port de pêche de Bretagne, le premier français en ventes sous criée,...

Ker-Oman est le nom d'un projet d' investissement d'environ 200 millions d'euros au développement d'un gigantesque port de pêche industriel… au sultanat d'Oman (Duqm, cinq fois plus important que Lorient). Et le projet Ker-Oman devrait permettre de soutenir l'activité de pêche de Lorient par… apport de poissons frais par avion-cargo. L'un des responsables explique benoîtement : « L'avion, c'est un transport normal pour du poisson aujourd'hui. » 

Alors de quoi Ker-Oman est-il le nom ? Tout simplement de la programmation de la disparition de la pêche artisanale bretonne chassée des zones de pêche par les parcs éolien en mer et du remplacement des pêcheurs bretons par des pêcheurs du golfe d'Oman.

Les avertissements pourtant ne manquent pas. Ainsi, dans son rapport de septembre 2023 sur les énergies marines, la Cour des comptes européenne reproche fortement à la Commission Européenne de n'avoir « jamais quantifié les principaux effets économiques qu'aurait le développement de l'éolien en mer sur la pêche », constate qu'il existe « un risque de perte d'emplois dans le secteur de la pêche » et que « nulle part n'a été réussie la conciliation de la pêche et de l'éolien en mer ».

PIEBÎEM est évidemment solidaire avec les pêcheurs bretons !

Lien vers l'article complet 

Consultation CNDP: « Faut-il développer l'éolien en mer ? »

La CNDP dans le cadre du débat façade (La mer en débat) a mis en place un sondage sur l'éolien en mer, intitulé " Quelles perspectives de développement pour l'éolien en mer?" cf. le lien ci-dessous :

https://experience-la-mer-en-debat.cndp.fr/parcours-etapes.php?parcours=EOLE_MER_AVIS

Il s'agit de « se confronter à différentes informations et points de vue » et de « réagir », les réactions seront versées au débat public en cours sur l'avenir des différentes façades maritimes de France métropolitaine.

Nous vous encourageons, si vous le souhaitez, à répondre au sondage sur « Faut-il développer l'éolien en mer ? » car dans le cadre du débat la voie de chacun compte. Attention, il est assez long, 21 questions.

Vous trouverez ci-joint téléchargeable  à titre d'exemple, les réponses faites par le Secrétaire de l'association PIEBÎEM.

Vous pouvez vous inspirez de ces réponses, il vaut mieux éviter de les recopier telles quelles. N'hésitez pas non plus à faire plus court, c'est assez fastidieux !

Enfin, n'hésitez pas à utiliser les arguments présentés ici à tout moment à tout moment du débat qui vous semblera pertinent, ou dans vos discussions

Bonnes fêtes à tous !

Consultation publique sur la Stratégie Française Energie Climat (22/12/2023)6 réponse de PIEBÎEM 

Le ministère de la Transition énergétique a lancé une consultation publique dans le cadre des travaux sur la Stratégie française énergie-climat, dont la prochaine programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) qui définira la politique énergétique de la France pour les dix prochaines années (2024-2035).

Nous avons souhaité participer à cette consultation importante pour l'avenir énergétique de la France et la façon dont il façonnera notre pays. Notre réponse s'articule en trois points : 1 – Remarque sur l'évolution de la consommation électrique ; 2 – Les raisons de notre opposition au programme éolien en mer ; 3 – Les raisons de notre opposition aux méthodes proposées pour le développement de l'éolien marin.  

texte complet téléchargeable

Tribune: Florilège du rapport sur le soutien public aux parcs éoliens terrestres et maritimes de la Cour des Comptes

Le rapport de la Cour des comptes de 2018 sur l'éolien avait eu un certain retentissement et provoqué la Commission Parlementaire d'enquête sur les énergies renouvelables (ENR). Le cru 2023 est pas mal non plus...

Fixation des objectifs ENR ou de l'art de se tirer une balle dans le pied ; Aucun contrôle des comptes des parcs éoliens depuis 2013 ; Éoliennes à moins de 500 mètres des habitations en Bretagne; Renégociation des tarifs de l'éolien en mer, l'escroquerie ; La gratuité du raccordement des parcs en mer ; Avertissement sur l'éolien flottant ; 

Au final, la meilleure nouvelle de ce rapport tient dans cette affirmation : « Au regard de ce qui précède, l'organisation actuelle ne saurait répondre au défi de développement des 50 parcs éoliens offshore d'ici à 2050 ».

Lien : https://factuel.media/blogs/blog-articles/florilege-du-rapport-sur-le-soutien-public-aux-parcs-eoliens-terrestres-et-_ba_20600321 

Table ronde "Éolien en mer : retombées économiques, souveraineté énergétique et alternatives"

PIEBÎEM  a participé le jeudi 7 décembre à la table ronde organisée par la CNDP sur le thème : "Éolien en mer : retombées économiques, souveraineté énergétique et alternatives", dans le cadre du débat public " La Mer en débat" ( ex "débat façade"). L'objet de ce débat est notamment d'informer le public sur le développement du programme éolien en mer (50 parcs le longs des côtes françaises dont environ 30 le long des côtes bretonnes) et il ne doit pas seulement porter sur la localisation d'un certain nombre de parcs , mais doit permettre également de débattre de l'opportunité même des projets, de l'existence de solutions alternatives et, le cas échéant, de leur absence de mise en œuvre pour tout ou partie des zones industrielles maritimes éoliennes envisagées

Commentaires de Piebîem sur les conditions de faisabilité, d'utilité et d'acceptabilité d'un programme éolien en mer : réponse aucune !

Cette table ronde a eu lieu en ligne de 18 h à 20h30  https://www.debatpublic.fr/la-mer-en-debat/table-ronde-eolien-en-mer-retombees-economiques-souverainete-energetique-et-alternatives-4851

Présentation téléchargeable

Consultation : Remarques de l'association PIEBÎEM à la CNDP sur les objectifs et la méthode du débat façade 

Le Gouvernement a demandé aux préfets de lancer la "concertation" par façade maritime en vue d'identifier des zones de développement de l'éolien offshore. La cartographie devra être arrêtée d'ici à l'été 2024.  Les objectifs sont plus qu'ambitieux : 40 GW le long des côtes françaises en 2050 dont possiblement 25 GW (les deux tiers) le long des côtes bretonnes (façade NAMO, Nord Atlantique Manche Ouest). Soit plus d'une cinquantaine de zones industrielles éoliennes le long des côtes françaises dont une trentaine pour la seule Bretagne 

Selon les obligations légales, la CNDP est chargée de l'organisation d'un débat public visant à éclairer les autorités sur les valeurs, les attentes ou les interrogations du public sur l'opportunité même des projets et leurs conditions de réalisation et nous souhaitons y apporter notre contribution.

En amont de l'ouverture du débat, PIEBÎEM a donc contacté la CNDP pour lui adresser quelques remarques sur la  nécessité d'assurer un débat loyal et équilibré, ce qui n'a pas toujours été le cas dans le passé, les sujets à traiter, en particulier ceux qui selon nous n'ont pas été suffisamment mis en avant et/ou sont problématiques, et quelques suggestions. 

En document téléchargeable, vous pouvez trouver l'ensemble des remarques que nous avons adressées à la CNDP

Nous avons bien noté que la CNDP  considère que ce débat façade ne doit pas seulement porter sur la localisation d'un certain nombre de parcs , mais qu' il doit permettre également de débattre de l'opportunité même des projets, de l'existence de solutions alternatives et, le cas échéant, de leur absence de mise en œuvre...

Le débat s'ouvre aujourd'hui, n'hésitez pas, chacune et chacun, à saisir toutes  les opportunités pour vous faire entendre !

Site du débat : https://www.debatpublic.fr/la-mer-en-debat

Courrier Bonne nouvelle pour l'appel d'offre A05 (les 20 premières éoliennes de Bretagne sud) ? Vigilance et mobilisations sont plus que jamais nécessaires.

La bonne nouvelle, ce serait cette remarque dans la Lettre d'Information n°16 des garants du débat CNDP : « Pour des raisons qui échappent à notre entendement, il n'est pas possible de disposer d'une liste officielle ni même d'un nombre de candidats ayant déposé une offre : un seul candidat a déclaré l'avoir fait (…) et la CRE ne semble pas vouloir communiquer. »

Cela signifie-t-il que l'appel d'offre est en train d'échouer avec un seul répondant ? Si c'est le cas, tant mieux, mais nous n'avons pas d'information en ce sens et la presse locale non plus. A05 serait-il annulé ou seulement retardé ?

Certes, l'éolien en mer se trouve confronté à la réalité et au mur de mensonge et de propagande que nous n'avons cessé de dénoncer, certes nous constatons les effondrements financiers et difficultés industrielles des fabricants (Vestas : - 50%, Nordex : - 57%, Siemens Energy : - 80%, Ørsted : - 82% depuis 2021, General Electric), certes la litanie des appels d'offres totalement ou partiellement infructueux et même des renonciations à des parcs ( Angleterre, Norvège, USA, Espagne, Mexique et même Allemagne) confirment nos avertissement sur l'absence de rationalité scientifique, technique et économique du développement de l'éolien en mer prévu en France. Et l'absence de maturité technique de l'éolien flottant, pour A05, reste tout aussi vraie aujourd'hui qu'il y a six mois et le sera encore pour des dizaines d'années ( notamment pour les postes électriques flottants qui permettraient de s'éloigner effectivement des côtes).

Pour autant, le manque de transparence présent sur A05 est inquiétant ; abandon ou discussions acharnées et en toute opacité pour plus de garanties, de subventions et des prix plus élevés au frais des contribuables ? Encore plus de racket de l'Etat et des Régions ? Ou une redéfinition des zones pour un appel d'offre plus large (réclamée par de nombreux promoteurs éoliens et déjà évoquée il y a un an) ?

Après l'échec du dernier appel d'offre en Grande-Bretagne et un bras de fer musclé, les promoteurs éoliens ont obtenu un relèvement de 66% du prix garanti pour l'éolien en mer posé, de 44 livres sterling (50 euros) du mégawattheure à 73 livres. ( cf par exemple Le Monde, 17 novembre 2023)

Nul doute qu'ils se battront aussi en France, vigilance et mobilisation sont plus que jamais nécessaires.

Et au-delà de A05, il y a ce programme insensé de 40 GW ( plus de 50 parcs éoliens) dont 25 ( les deux tiers) pour la seule Bretagne, soit une trentaine de zones industrielles éoliennes chacune occupant une surface maritime de 1, 5 fois Belle-Île, avec des éoliennes quatre fois plus haut que son point culminant qui va entrer en débat devant le Parlement ( Loi de programmation Energie Climat- décembre 2023- mi 2024)) et devant le public (débat CNDP fin novembre- mai 2024)

Ne nous réjouissons pas trop vite, PIEBÏEM se prépare pour un combat qui sera long et difficile, mais gagnable et s'organise pour faire entendre notre et votre voix au mieux !

aiguilles de Port coton - éolien en mer bretagne Sud
aiguilles de Port coton - éolien en mer bretagne Sud

Tribune : Énergies renouvelables, interconnections, réseaux : la concurrence pour les câbles sera rude !

Tribune de PIEBÎEM dans Factuel media :  Etude de l'Institut Jacques Delors : Les experts consultés expliquent que : 

1) La demande de câbles pour les projets éoliens flottants prévus en Europe n'est guère soutenable ;

 2) jusqu'en 2030, la demande de câbles ne pourra à la fois satisfaire les interconnexions et les projets éoliens flottants . Une telle demande, en câbles et en cuivre, surgonflée par un éolien offshore très gourmand en câbles n'apparaît pas soutenable. Les pays qui le peuvent devront choisir entre l'éolien offshore et les interconnexions. 

De bonnes nouvelles pour les nombreuses associations qui, attachées à la rationalité scientifique et technique et à la préservation du littoral, de ses paysages, de sa biodiversité et de ses activités traditionnelles luttent contre ces projets éolien offshore...

éolien offshore et interconnexions: compétition pour les câbles
éolien offshore et interconnexions: compétition pour les câbles

Courrier : PIEBÎEM écrit aux professionnels de l'immobilier de Bretagne sud 

Madame, Monsieur,

En tant que professionnel de l'immobilier, vous connaissez bien l'attractivité exceptionnelle de notre région Bretagne Sud, et tout spécialement de son littoral.

Or, celle-ci est gravement menacée de défiguration par un tsunami d'un genre inédit : d'abord la zone industrielle éolienne « Saint-Nazaire », (ou Guérande), ensuite « Bretagne Sud » (entre Groix et Belle-Ile en Mer), ensuite, comme le programment les Documents Stratégiques de Façade, au moins 25 GW (soit une trentaine de zones industrielles éoliennes) ; la Bretagne "accueillerait " les deux tiers de l'éolien en mer français (alors qu'elle ne représente qu'un tiers du littoral... ( lettre complète sur demande)

Consultation : Réponse au questionnaire Projet de Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral

Le gouvernement a ouvert une consultation du public sur le Projet de Stratégie nationale pour la mer et le littoral. Chacun individuellement peut y répondre et PIEBÎEM encourage ses adhérents à le faire ; plus il y aura de réponses, et de réponses un peu différentes, mieux cela vaudra.

La consultation couvre des sujets très variés sur lesquels nous ne sommes pas obligés de nous prononcer ; mais un point nous intéresse particulièrement, le point 17 : Développer les énergies marines renouvelables pour contribuer à la neutralité carbone 2050 avec un objectif de 18 GW mis en service en 2035 ;

La consultation est ouverte jusqu'au 27 octobre ! Plus nous serons nombreux , plus nous serons entendus !  

https://jeparticipe.expertises-territoires.fr/processes/consultationSNMLpublic2023/f/21/

En annexe téléchargeable, la réponse faite par le Secrétaire :

Courrier : Elections sénatoriales de septembre 2023 : lettre circulaire de PIEBÎEM aux Grands Electeurs

Madame, Monsieur ; En tant que Grands Electeurs, vous allez participer aux prochaines sénatoriales. Le Sénat est une institution majeure de notre République dont l'une des vocations principales est la préservation et le développement des territoires.

Or, cette élection sera particulièrement importante car le littoral breton, et tout particulièrement morbihannais, est menacé comme jamais par un véritable tsunami éolien.

Texte complet téléchargeable

Tribune : Les éoliennes en mer, bientôt sous la ligne de flottaison ?

Tribune de Piebîem dans Factuel media  :La Bretagne-Sud devrait avoir le « privilège » d'accueillir le premier vrai parc industriel éolien flottant au mode , avec 62 éoliennes de plus de 250 mètres de haut, à 15 kilomètres des côtes de Belle-Île et moins de 30 kilomètres de la presqu'île de Quiberon et de l'île de Groix. Une zone industrielle, qui occupera une fois et demie la surface de Belle-Île et dont les machines font 3,7 fois la hauteur du point culminant de Belle-Île. Or, une audition récente de l'Office Parlementaire d'Évaluation des Choix Scientifiques et techniques (OPECST) et un avis de l'Académie des Technologies devraient singulièrement doucher les espoirs mis sur cette technique, censée représenter la moitié des 50 parcs éolien off-shore le long de nos côtes
 

Consultation : Réponses et remarques de l'Association PIEBÎEM au groupe de travail RTE sur les analyses de sécurité d'approvisionnement-28 juin 2023

PIEBÎEM, partie prenante des consulations RTE  :  dans le groupe de travail consacré à la sécurité d'approvisionnement, PIEBÎEM a fait part de ses inquiétudes sur les risques que fait peser l'intégration d'une part importante d'énergie intermittente fortement variable comme l'éolien en mer sur la sécurité d'approvisionnement.

Texte complet téléchargeable

Consultation : Réponses et remarques de l'Association PIEBÎEM au groupe de travail RTE sur le scénario mondialisation contrariée -2 juin 2023 

L'Association PIEBÏEM, partie prenante des consultations RTE,  fait part à RTE de son inquiétude quant aux dépendances en métaux et matériaux critiques entrainées par le développement de l'éolien en mer, particulièrement dans le cadre d'un scenario mondialisation contrariée.

Texte complet téléchargeable

Consultation : Enquête régionale "Bien-être et Paysages bretons »- février 2023

Des membres de l'Association PIEBÎEM ont répondu individuellement à l'enquête de l'OEB (Observatoire de l'Environnement en Bretagne) visant à comprendre le ressenti des citoyens bretons selon leur environnement. C'est un moyen pour nous de faire connaître notre opposition absolue à la vandalisation des paysages marins par l'éolien en mer qui retentirait sur le bien-être de ceux qui habitent ou aiment à fréquenter nos littoraux. Exemples de réponse

Texte complet téléchargeable

Consultation DGEC sur l'accélération du développement de l'éolien en mer en France

Un programme comme celui de Bretagne Sud cumule les inconvénient de l'éolien flottant (en terme de coûts et de complexité) et de l'éolien posé (en terme de proximité des côtes, de ravages des quelques-uns des plus beaux paysages marins ( aiguilles de Port Coton de Belle-Île), de dangers pour la biodiversité et de conflits d'usage pour la mer côtière. Plutôt qu'une accélération, l'association PIEBÎEM défend l'idée qu'un moratoire sera indispensable, afin d'éviter une succession de parcs « ni à faire, ni à refaire » (Saint-Brieuc selon M. H. Berville, secrétaire d'État à la Mer)

Texte complet telechargeable

Cahier d'acteur PIEBÎEM, consultation CNDP Bretagne Sud, septembre 2020

PIEBÎEM a déposé le cahier d'acteur n°1 à la consultation CNDP "Eoliennes flottantes au Sud de la Bretagne 

! NON À L'INDUSTRIALISATION DE LA MER

"Comment ne pas être effaré par la démesure d'un tel projet : à terme une soixantaine d'éoliennes en mer de 260 mètres de hauteur, montées sur des flotteurs gigantesques à proximité immédiate de Belle-Île-en-Mer ou de Groix....« On doit considérer que le concept de l'éolien flottant, bien que prometteur, n'est pas aujourd'hui suffisamment mature pour la réalisation de parcs de grande puissance."

Toutes les raisons de douter de l' intérêt, très contestable, du développement de l'éolien en mer y étaient déjà exposées...

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