
Enquête environnementale Bretagne sud
Enquête environnementale Bretagne sud
Cette section regroupe divers dossiers/études PIEBÎEM pertinents pour l'enquête environnementale Bretagne sud
Première étude sur les risques environnementaux des éoliennes flottantes : merci à Josep LLoret
Le Dr Josep Lloret (Institut de Ciències del Mar (CSIC), Passeig Marítim de la Barceloneta 37–49, Barcelona) a publié dans Marine Policy la première étude spécifique sur les dommages environnementaux des éoliennes flottantes.
Il en ressort que celles-ci font peser des dangers spécifiques ou aggravés sur plus de 135 espèces animales diverses. Ces dangers spécifiques sont notamment dus 1) aux bruits et vibrations en fonctionnement (désorientation des cétacés), 2) à un effet barrière plus prononcé (perturbations des cétacés), 3) à des risques primaires ou secondaires d'enchevêtrements dans des câbles. S'agissant de structures plus grandes et plus complexes que les éoliennes posées, les effets sur la circulation des sédiments (4), sur l'attraction lumineuse pour les oiseaux (5) et de « pièges écologiques » conduisant à de possibles effets négatifs sur les populations de poisson sont amplifiés (6). L'accumulation de parcs gigantesques entraine une fragmentation de l'espace écologique qui a un coût pour les espèces concernées (7). On n'industrialise pas impunément le littoral, et les grandes structures fragiles des éoliennes flottantes maximisent également les risques de pollutions chimiques et de marée noire (8) ainsi que les perturbations du système océanographique (effet de sillage, diminution du vent, structuration des colonnes d'eau, courantologie…) (10). Enfin, spécifiquement pour l'éolien flottant, les interactions avec les fonds marins des systèmes d'ancrage et d'amarrage perturbent profondément et sur une longue durée les fonds marins et présentent un danger certain pour les coraux et le maërl, espèces rares et protégées bien présentes sur le périmètre de la peut-être future Zone Industrielle Eolienne (ZIE) Bretagne Sud . Sacrifier la biodiversité à la lutte contre le dérèglement climatique est une absurdité et un mauvais calcul. cf Texte complet
La zone industrielle éolienne Bretagne sud - ce que cela signifie pour notre littoral. L'étude paysagère et patrimoniale officielle de la DGEC.
La DGEC a rendu disponible sur son site l'étude paysagère et patrimoniale de l'appel d'offre AO5, première partie de 250 MW du parc éolien Bretagne sud. Et il est très regrettable que cette étude ne soit pas suffisamment connue et diffusée, car c'est un document majeur pour rendre compte du désastre en marche sur nos paysages littoraux et notre cadre de vie ; à PIEBîEM, nous nous efforçons d'y remédier. On peut toujours discuter sur la hauteur, la visibilité, les contrejours, les visions panoramiques de restitutions des éoliennes, dont au surplus la disposition peut faire marginalement bouger les sensations visuelles -et là les photomontages sont utiles. Il reste que l'analyse de la zone d'implantation potentielle et sa visualisation par des gabarits (typiquement 18 éoliennes, 300 m de haut) donne un aperçu de l'occupation paysagère qui ne peut que susciter l'incompréhension, puis l'écoeurement et la révolte. Quoi que l'on pense par ailleurs de l'éolien en mer (et PIEBîEM y est hostile pour de nombreuses raisons), jamais, aucun « parc » ne devrait être installé aussi proche des côtes, et d'un littoral à la valeur patrimoniale, esthétique, écologique aussi forte.
La zone industrielle éolienne Bretagne sud (750 MW soit une cinquantaine d'éoliennes flottantes d'environ 300 mètres de haut à proximité de Belle-Île, Groix, Quiberon sera en visibilité depuis Saint-Gildas-de-Rhuys jusqu'au Pouldu. Les aiguilles de Port Coton peintes par Monet, la Pointe des Poulains, l'Apothicairerie, Port Donnant, à Belle-Île, la côte sauvage, l'isthme de Penthièvre et la Grande Plage à Quiberon, la Pointe de l'Enfer, l'anse de Locmaria et la pointe Saint-Nicolas à Groix, seront en pleine vue sur zone industrielle ! A Port Coton, immortalisé par Monet, le soleil ne se couchera plus sur la mer. Etude PIEBÎEM ci-jointe
Trois sites particulièrement emblématiques parmi d'autres : le fort Sarah Bernhardt, la plage de Donnant, les Aiguilles de Port Coton (Belle-Île)

Les coraux des mers froides, un très gros enjeu pour la zone éolienne industrielle Bretagne sud
Les porteurs du projet de zone éolienne industrielle Bretagne sud s'étaient inquiétés lors de l'appel d'offre de la présence de coraux des mers froides sur la zone prévue. L'étude de l'environnement initial, obligation légale à leur charge, a révélé la présence de densités importantes de coraux des mers froides, et la présence d'agrégations originales de coraux et d'huîtres formant des structures complexes et originales. Ces quasi-jardins de coraux, qui sont les premières agrégations de ce type documentées à l'échelle de la façade manche-atlantique française constituent des Écosystèmes Marins Vulnérables qui seraient fortement et irrémédiablement agressés par la construction et le fonctionnement (frottement des câbles et ancrage) des éoliennes flottantes.
Un milieu naturel d'un telle originalité, beauté et fragilité justifierait un classement en Zone Natura 2000 ou même zone de protection forte- y placer une zone industrielle flottante est un crime contre la nature. SETEC environnement, le bureau d'étude choisi par les porteurs de projets l'avoue : la présence de ces coraux « représente un enjeu majeur à considérer dans le cadre du projet. »
« Nous ne gagnerons pas cette course contre la montre pour enrayer le changement climatique si nous sacrifions la biodiversité au passage… Ce qui s'amorce avec la multitude de projets industriels en mer en France et ailleurs, est un crime contre la nature et contre les générations futures » explique Sea-Shepherd. Il faut arrêter Bretagne sud. P J note complète
Maërl et herbiers de zostère : un gros enjeu environnemental pour la zone industrielle éolienne Bretagne sud et son raccordement
Les études d'Etat Initial de l'environnement réalisées par Setec environnement pour les porteurs de projets de la zone éolienne Bretagne sud montrent la présence importante de bancs de maërl et herbiers de zostères dans la zone d'étude du raccordement et la zone élargie du projet Bretagne sud. Bancs de maërl et herbiers de zostère font partie de la liste des habitats menacés et/ou en déclin de la Convention OSPAR partout où ils sont présents et des habitats communautaires.
Ils sont sensibles à la turbidité et à la dégradation de la qualité de l'environnement, et particulièrement aux agressions physiques et à la remise en suspension des sédiments. Les bancs de maërl et les herbiers de zostère constituent des habitats essentiels pour la vie et la biodiversité marine, des zones de nourriceries importantes, des habitats protégés d'une particulière richesse et vivacité en Bretagne avec des caractéristiques rares (herbiers sur bancs de maërl, par exemple). Ce patrimoine naturel unique qui nous a été transmis, nous devons le préserver et le transmettre à notre tour- or, le projet de zone éolienne flottante Bretagne sud présente clairement, par ses agressions particulières sur les fonds marins, des risques particuliers et sérieux de dommages importants irréversibles et non compensables. Comme l'a exprimé Sea-Shepherd, « Nous ne gagnerons pas cette course contre la montre pour enrayer le changement climatique si nous sacrifions la biodiversité au passage… Ce qui s'amorce avec la multitude de projets industriels en mer en France et ailleurs, est un crime contre la nature et contre les générations futures ». Il faut empêcher Bretagne sud. Compte-tenu de l'importance environnementale et pour la biodiversité de ces habitats, PIEBÎEM fait le point.
1)Le raccordement de Bretagne sud au risque de la destruction d'habitats protégés : bancs de maërl, herbiers de zostères ; 2) Les bancs de maërl, des habitats menacés et en déclin ; 3) Les herbiers de zostère, des zones de biodiversité et de nourricerie exceptionnelles 4) Dangers particuliers des parcs éoliens flottants pour les fonds marins. PJ note complète
Zone éolienne Bretagne sud, une agression irréversible et non compensable sur des zones exceptionnelles de nourricerie : pennatules et haploops
Les études d'Etat initial de l'environnement réalisées par Setec environnement pour les porteurs de projets de la zone éolienne Bretagne sud montrent la présence importante d'habitats de pennatules (avec terriers de Langoustine) et d'haploops dans la zone d'étude rapprochée du projet. Les pennatules et terriers de langoustines (habitat menacé/ en déclin selon la convention OSPAR) présentent en Bretagne sud des densités de langoustines étonnantes : avec la zone éolienne industrielle Bretagne sud, ce serait l'une des principales nourriceries locales de langoustine, jusqu'ici soigneusement préservée, qui serait menacée. Les haploops (non protégés en Bretagne, mais fragiles) offrent un espace de nourricerie exceptionnel pour de nombreux poissons et coquillages (roussettes, tacauds, dorades, coquilles Saint-Jacques, baudroies, Saint Pierres ; là encore, la Bretagne présente une situation très rare avec des densités parmi les plus importantes au monde.
Le projet de zone éolienne Bretagne sud présente donc clairement, par ses agressions particulières sur les fonds marins, des risques particuliers et sérieux de dommages importants irréversibles et non compensables sur un patrimoine naturel exceptionnel comportant des zones de nourriceries d'une importance considérable pour la pêche et la biodiversité. Bretagne sud ne doit pas se faire !
1) Pennatules et terriers de langoustine : un habitat menacé/en déclin (OSPAR) d'importance halieutique majeure ; 2) Les haploops de Bretagne sud : des formations et des nourriceries exceptionnelles ; Dangers particuliers des parcs éoliens flottants pour les fonds marins ; 3) Zone éolienne Bretagne sud : Un bilan environnemental désastreux, et qui pourrait s'avérer encore pire. PJ :note complète
Classement Unesco et zone éolienne Bretagne sud : les éoliennes sont-elles compatibles avec le classement des sites mégalithiques ?
En juillet 2025 , et à Paris au lieu de Sofia, se jouera le sort du classement UNESCO des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan -enfin, après tant d'années de préparation, l'évidence de la reconnaissance de ce patrimoine mégalithiue unique devrait s'imposer.
Sauf que depuis, un intrus s'est introduit dans le paysage, la zone éolienne industrielle de Bretagne sud ; de l'aveu même de la DGEC et des porteurs de projets un certain nombre de sites majeurs seront en covisibilité avec les éoliennes : le tumulus Saint- Michel à Carnac, le Petit Mont à Arzon, des sites mégalithiques de Quiberon et de Groix…
L'atterrage dans une partie du champ mégalithique d'Erdeven comprise dans le classement classement Unesco est également problématique, alors qu'une autre solution de moindre impact est possible (passage par la voie ferrée Auray-Quiberon).
Attaché à l'identité culturelle et environnementale de la Bretagne, PIEBÎEM soutient sans réserve ce projet de classement mais souligne les menaces que fait peser sur lui la zone éolienne Bretagne sud. S'il faut choisir entre les éoliennes et le classement, comme au Mont Saint-Michel, PIEBÎEM choisit les mégalithes. Sans hésitations ! pJ note complète
Enjeux de raccordement de la zone éolienne Bretagne Sud et enquête environnementale
L'enquête environnementale sur le raccordement de la zone éolienne Bretagne Sud a lieu mi 2025. De l'aveu même de RTE « la zone en mer qui a été décidée bien avant le débat public par la région, les pêcheurs et les autorités défense a pour conséquence d'orienter le raccordement sur une côte sensible du Morbihan-. L'ensemble du littoral concerné est reconnu par la DGEC comme un « paysage de très forte valeur » avec de forts enjeux patrimoniaux (menhirs d'Erdeven et découvertes éventuelles), de biodiversité marine (maërl, zostère, laminaire) et d'espèces végétales.
1.Nature et calendrier de l'atterrage ;
2. Un enjeu paysager fort : un Grand site de France avec pleine vue sur zone industrielle éolienne ;
3. Des enjeux patrimoniaux uniques : le site mégalithique d'Erdeven et ses abords
4. Un enjeu d'interférence avec les activités militaires – champs de tir et munitions oubliées
5. Un raccordement orienté « sur une côte sensible du Morbihan », mais des enjeux limités pendant les travaux selon RTE
6. Partie maritime du raccordement, des enjeux majeurs de biodiversité : maërl, herbiers de zostères, laminaires
7. Partie terrestre du raccordement, des milieux très protégés : Inventaires ZNIEFF, sites Natura 2000 et OSPAR- le Département sera vigilant ?
8. Un complexe d'habitats des zones humides intradunales exceptionnel : 34 espèces végétales à forte valeur patrimoniale
9. Une richesse botanique spécifique des milieux sableux et dunaires unique et fragile
10. La faune éventuellement menacée par l'atterrage : chauves-souris, loutre, libellules, Triton crêté . PJ note complète
Zone industrielle éolienne Bretagne sud et avifaune marine, une catastrophe annoncée
Par sa situation géographique et la diversité de son littoral, la Bretagne fait partie des régions françaises regroupant à la fois le plus grand nombre d'espèces nicheuses et d'effectifs d'oiseaux marins ; ceux-ci se reproduisant lentement, même une faible mortalité des adultes peut entrainer l'effondrement d'une espèce. La zone éolienne Bretagne sud au milieu de quatre zones Natura 2000 et deux réserves ornithologiquesprésente un danger imminent de destruction massive pour l'avifaune non seulement locale, mais aussi à l'échelle continentale, encore aggravé par la proximité d'autres zones éoliennes formant une barrière de migration sur des trajet de migrations atlantiques concernant chaque année des millions d'oiseaux. Les 59 autorisations de destruction d'espèces protégées de Saint-Brieuc seront largement dépassées, avec des espèces concernées en péril grave : Guillemot de Troïl, Pingouin Torda, Macareux moines, Eider à duvet, Puffin des Baléares, Puffin des Anglais, Océanite tempête, Goéland d'Audouin, Goéland cendré, Sterne de Caugek, Sterne Dougall, Sterne arctique, Fous de Bassan. PIEBÎEM fait le point sur les études en cours, et notamment les études initiales de l'environnement effectuées par Setec environnement dans le cadre du projet Bretagne sud.
1. Les côtes bretonnes regroupent à la fois le plus grand nombre d'espèces nicheuses et d'effectifs d'oiseaux marins. Des routes migratoires d'importance intercontinentale.
2. La zone éolienne Bretagne sud au milieu de quatre zones Natura 2000 et deux réserves ornithologiques (Belle-Île, Groix, Houat, Massif Dunaire Gâvres/Quiberon)
3. Avifaune et éoliennes ne cohabitent pas ! : Attraction lumineuse, évitement, pertes d'habitats fragmentation des aires biologiques, barrières de migrations…
4. Bretagne sud : Les 59 autorisations de destruction d'espèces protégées de Saint-Brieuc seront largement dépassées - catalogues des espèces les plus menacées
5. Une menace imminente d'une ampleur telle qu'elle hypothèque l'avenir de la vie marine côtière.
PJ note complète
Etude environnementale zone éolienne Bretagne sud : cétacés et tortues menacés par l'éolien flottant.
Les éoliennes flottantes présentent des dangers particuliers pour les mammifères marins ayant recours à l'écholocation. Les travaux provoquent des dérangements comportementaux, des pertes d'audition et parfois la mort ; mais même pendant la phase de fonctionnement, les vibrations de la structure et de l'amarrage provoquent des bruits continus et impulsifs et transitoires dont les effets ne sont pas évalués. Le réseau des câbles dynamiques flottants entraine des risques importants d'enchevêtrements primaires ou secondaires. Le trafic accru des bateaux sur la zone pour les travaux ou pour l'entretien augmente le bruit et les risques de collisions, et le risque de pollution chimique est aussi avéré. L'étude menée par Setec Environnement montre de nombreux cétacés et des tortues présentes sur la zone. Pour les cétacés, marsouins communs, dauphins communs, grands dauphins, dauphins de Risso, petits rorquals, globicéphales noirs et cachalot (ce dernier, vulnérable selon l'UICN, n'est étrangement pas mentionné par Setec) sont menacés. Pour les marsouins en particulier, les preuves de la responsabilité de l'industrie éolienne dans l'augmentation de leur mortalité s'accumulent - et pour les cachalots, il devient de plus en plus difficile de le nier. On impose aux pêcheurs la fermeture annuelle du Golfe de Gascogne pendant un mois pour préserver les dauphins ; pour les promoteurs éoliens en mer, pas de problèmes. !
Pour les tortues, l'irruption de l'industrie éolienne sur la zone se traduit par de nouvelles menaces (enchevêtrement, trafic maritime accru). Les données UICN sont scandaleusement lacunaires, mais tortues luth, caouanne, de Kemp et verte (cette dernière rare mais classée vulnérable par l'UICN) sont présentes sur la zone.
L'industrialisation de la mer côtière de Bretagne sud (au surplus par de l'éolien flottant, censé permettre de s'éloigner des côtes- une double absurdité), inutile climatiquement et nuisible électriquement et économiquement est un crime contre une nature d'une beauté unique et d'une richesse exceptionnelle qu'il faut stopper.
1. Les dangers particuliers de l'éolien flottant pour les cétacés
2. Les mammifères marins identifiés par Setec sur la zone
3. Le marsouin, un animal de préoccupation majeure pour l'éolien en mer
4.Dauphins et cachalots
5.Tortues : beaucoup d'inconnues, mais elles sont bien là !
PJ note complète
Etude environnementale des fonds marins de Bretagne sud : les poissons et leur écosystème au risque de la zone industrielle éolienne flottante
Ainsi que le révèle le bilan de l'Etat Initial de l'environnement (obligation légale), les fonds marins où serait implanté la zone industrielle éolienne « Bretagne sud » servent de frayères, de nourriceries et de couloirs de migrations à de nombreuses espèces de poisson, certaines d'importance commerciale majeures, d'autres au contraire vulnérables, voire en danger d'extinction. La partie immergée de ces infrastructures interfèrerait ainsi avec une richesse ichtyologique considérable et des biotopes extraordinaires, tels les coraux des mers froides, les bancs de maërl, les herbiers de zostères, les pennatules et terriers de langoustine, les haploops,
La notion d'effet récif, fortement critiquée par le Conseil National de Protection de la Nature, très dépendante des fonds et de la courantologie, peut même se transformer en réalité en piège écologique avec des incidences négatives sur le peuplement de poissons - et ce peut être particulièrement le cas pour ces éoliennes flottantes. De plus, celles-ci, par leurs vibrations, émettent un bruit continu dont certaines fréquences peuvent être particulièrement gênantes. Le réseau de câble flottant multiplie les risques d'enchevêtrement et surtout, l'interaction des champs électriques et magnétiques avec les populations de poissons constitue un risque certain, mal estimé : le principe de précaution s'impose.
La zone sert de nourricerie aux espèces suivantes : bar commun, merlan, baudroies, sardines, églefin, grondins, petite roussette, motelle, élédone, merlu commun, petite sole jaune…
Parmi les espèces menacées à divers degrés de vulnérabilité, certaines de manière critique, nous avons relevé : Chinchard à queue jaune, Eglefin, Morue de l'Atlantique, Poisson lune, Thon rouge, Grande Alose, Danger Critique d'Extinction Lamproie marine, Lamproie fluviatile, Anguille Européenne, Aiguillat commun, Requin Ha, Requin Pèlerin, Requin Taupe, Squale bouclé, Squale chagrin, Ange de Mer, Raie Guitare, Aigle de Mer, Raie bouclée, Saumon Atlantique.
Plus de cent ans d'effort de protection du littoral et de sa biodiversité, alors que l'on épilogue tant sur des zones de protections fortes et zones Natura 2000, ne peuvent être ainsi annihilés au profit de l'industrie éolienne en mer, sans réel intérêt climatique en France.
PJ : note complète
Les chauves-souris et l'éolien en mer, un enjeu méconnu et pourtant important
En raison de la fragilité de leur reproduction, en France, la règle est simple : toutes les espèces de chauves-souris présentes en France sont protégées. Les 23 espèces de chauves-souris recensées en Bretagne sont déjà fortement menacées par l'éolien terrestre (choc et barotraumatisme), certaines le seront également par l'éolien marin.
En effet, les données s'accumulent, qui prouvent que certaines espèces migratrices internationales ou locales sont capables de s'aventurer en mer loin des côtes, et qu'elles sont attirées par l'éclairage nocturne des installations éoliennes. Plusieurs d'entre elles sont dans un état de conservation défavorables.
Aux trois espèces identifiées comme menacées par la zone éolienne Bretagne sud par Setec environnement (pipistrelle de Nathusius, noctule commune et noctule de Leisler), PIEBÎEM considère qu'il faut ajouter la grande noctule, le grand murin, la sérotine commune, la pipistrelle commune, le Miniotpère de Schreiber, également présentes en Bretagne et capables de traversée maritimes significatives.
PJ note complète