Après les USA, le Danemark, l’Angleterre, la Suéde, l’éolien en mer en grande difficulté aux Pays- Bas
L'éolien en mer pratiquement arrêté aux USA et en Suède, en très grand difficulté au Danemark, aux Pays-Bas et au Rpyaume-Uni, le lobby de l'éolien en mer se bat avec acharnement en France pour faire passer de force les prochains appels d'offre éolien en mer ; c'est leur dernière vache à lait. Report d'appel d'offre aux Pays-Bas : le lobby éolien réclame des subventions ; Suède : Vattenfall réclame des subventions pour investir dans l'éolien offshore… et n'en obtiendra pas ; Danemark : après le gigantesque flop de l'appel d'offre éolien en mer de 2024, le Danemark passe sous les fourches caudines des promoteurs éoliens ; Royaume-Uni : Le plus gros désastre pour l'énergie verte depuis des années , zéro réponse à*au premier appel d'offre 2024 , les deux tiers non souscrits au second malgré des tarifs en forte hausse . L'éolien en mer se trouve enfin confronté à la réalité de ses coûts économiquement insupportable, et est en train de couler
Report d'appel d'offre aux Pays-Bas : pas de rentabilité possible sans subventions
Les Pays-Bas vont reporter les appels d'offres pour deux parcs éoliens offshore d'une capacité totale de 2 gigawatts (GW) en raison d'un manque d'intérêt de la part des soumissionnaires potentiels, a annoncé vendredi le gouvernement néerlandais. Les appels d'offres étaient initialement prévus pour septembre. Le gouvernement a déclaré qu'il n'ouvrirait désormais un appel d'offres que pour un seul site en mer du Nord d'une capacité de 1 GW.
Le ministère néerlandais du Climat a déclaré en mars que l'intérêt pour les trois sites qu'il souhaitait soumissionner était très faible, après que les entreprises énergétiques Eneco et Orsted ont déclaré qu'elles ne voyaient pas de possibilité de rentabilité viable sans subventions.
Le gouvernement a déclaré qu'il cherchait toujours des moyens de réintroduire des subventions dans ses appels d'offres pour les parcs éoliens offshore, alors que les soumissionnaires potentiels se retirent du modèle actuel de « zéro subvention ».
La ministre du Climat, Sophie Hermans, a déclaré que les plans détaillés pour les futurs appels d'offres seraient présentés d'ici le troisième trimestre, après avoir manqué la date limite de la mi-avril.
L'année dernière, les Pays-Bas ont repoussé leur projet d'augmenter la capacité éolienne offshore de 4,7 GW à 21 GW à la fin de 2032 au lieu de 2030, invoquant les coûts, les difficultés de la chaîne d'approvisionnement et les « défis à prendre des décisions en temps opportun". Lien
Suède : Vattenfall réclame des subventions pour investir dans l'éolien offshore… et n'en obtiendra pas
Vattenfall investit massivement dans l'éolien offshore, mais pas en Suède. « En Suède, ce n'est pas rentable avec les prix de l'électricité d'aujourd'hui », explique Anna Borg, PDG de Vattenfall. Par conséquent, des subventions sont nécessaires. Mais le ministre des Finances dit non. Et fermement : « Non, maintenant, c'est d'abord et avant tout l'accent mis sur l'énergie nucléaire qui s'applique, c'est très clair."
Vattenfall a reçu le feu vert pour deux parcs éoliens offshore en Suède, Kriegers Flak, à l'extérieur de la Scanie, et Kattegat South, à l'extérieur de Falkenberg,sont donc pour l'instant susp endus . L'explication est que Vattenfall est un opérateur commercial et que les bas prix de l'électricité d'aujourd'hui rendent l'énergie éolienne offshore non rentable en Suède, selon la société. » lien
PIEBîEM : La Suède, pays rationnel, ne transige pas avec l'économie, ni avec les nécessités de défense nationale puisqu'elle avait déjà, en septembre 24 , annulé 13 projets éoliens en mer pour cause d'interférences radar avec les systèmes de défense aérien et sous- marins lien
Danemark : après le gigantesque flop de l'appel d'offre éolien en mer de 2024, le Danemark passe sous les fourches caudines des promoteurs éoliens
Zéro candidats pour le plus grand appel d'offre éolien en mer ! En avril 24, le Danemark annonçait triomphalement le lancement d'un appel d'offres pour l'installation de parcs éoliens en mer dans le but de produire 6 gigawatts en 2030, une initiative décrite comme la plus « grande de l'histoire » du pays. Ces 6 GW étaient répartis en six parcs éoliens, dont trois – North Sea I A1, A2 et A3 –faisaient l'objet d'un appel d'offre pour le 5 décembre
En décembre 2024, aucune offre n'avait été reçue pour les appels d'offres relatifs aux trois premiers parcs, en raison des incertitudes économiques et des perspectives de rentabilité. Sans subventions, pas de rentabilité possible ! Lien
Le 19 mai 2025, le gouvernement danois a annoncé mise en place de nouvelles aides pouvant atteindre 7,7 milliards d'euros pour soutenir le développement de l'éolien offshore dans le cadre d'un nouvel appel d'offres en mer du Nord et dans la région du Kattegat. Cette décision vise à relancer les investissements dans un secteur stratégique qui marque le pas depuis plusieurs années. Lien
Le nouveau mécanisme de soutien vise à assurer la réalisation des trois autres parcs du projet, d'une capacité cumulée de 3 GW. Selon l'Agence danoise de l'énergie, la capacité actuelle de l'éolien offshore danois s'établit à 2,7 GW. L'entrée en service de ces nouveaux parcs permettrait donc de plus que doubler la puissance du parc national. Lien
PIEBÎEM : le Danemark, en raison de sa politique ENR a déjà l'électricité la plus chère d'Europe, c'est pas prêt de s'arrêter !
Royaume-Uni : Le plus gros désastre pour l'énergie verte depuis des années , zéro réponse à*au premier appel d'offre, les deux tiers non souscrits au second malgré des tarifs en forte hausse
La situation danoise ressemble à celle du Royaume-Uni fin 2023 : Lors d'un premier appel d'offre en mer au Royaume Uni en septembre 23, aucun parc éolien offshore n'a été attribué. Lors d'une seconde session de rattrapage , le prix plafond pour l'éolien posé a été relevé de 66% à un niveau de 73 £/MWh (87 €/MWh) et les deux tiers d'éolien offshore proposés n'ont reçu aucune offre. lien lien
Le gouvernent actuel anglais semble néanmoins vouloir poursuivre dans l'éolien en mer ; mais le mécontentement grandissant de la population devant la hausse du prix de l'électricité et les scores impressionnant du parti de Nigel Farage sanctionnant les travaillistes partisans de l'éolien en mer et les conservateurs qui ne s'y sont pas opposés augurent peut-être d'un changement.
Aux USA, A titre indicatif le projet Empire Wind d'Equinor a récemment ( avril 2025) annulé par Donald Trump pour cause de manque de prise en considération des impacts sur la pêche, des impacts sur l'environnement- et notamment l'impact cumulé, des retours d'expérience des travaux en cours et des droits des communautés autochtones. (lien ) comprenait 147 turbines à 15 miles de Long Island (New-York), pour une capacité totale de 810 MW et un coût total de 5 milliards de dollars. Il devait délivrer pendant 25 ans de l'électricité au tarif garanti de 155 dollars par MWh.(137,7€/MWh) NB il vient d'être réautorisé sous pression des autorités locales.
Face à ces évolution internationales défavorables à l'éolien en mer enfon confronté à la réalité de ses vrais coûts, on comprend alors l'acharnement du lobby éolien, en France pour faire passer de force les prochains appels d'offre éolien en mer. Jules Nyssen ( Syndicat des Energies Renouvelables) : « Toute l'industrie de l'éolien en mer est suspendue à la décision de lancement du 10ème appel d'offre, qui sera permis par la PPE3. Un report de cette procédure finira de décourager les investisseurs qui avaient misé sur le dynamisme du marché français malgré le trou d'air de ces dernières années. » lien
La France reste leur dernier espoir de vache à lait, pays béni où le raccordement est pris en charge par l'Etat, cas unique en Europe