Les éoliennes en mer attirent de nouvelles espèces, mais ce n’est pas une si bonne nouvelle !
C'est le titre d'un article de Ouest-France du 13/11/2023 qui revient, à propos des expériences belges, sur le fameux effet récif
Extraits : "En dessous de la surface, c'est tout un monde qui se recrée aux pieds des turbines. C'est ce qu'on appelle l'effet de récif artificiel. Du plus au moins profond, on retrouve des nouvelles espèces proches de la structure : des anémones, des arthropodes filtreurs, des moules et des macro-algues. À leur tour, ils attirent d'autres prédateurs. Un tout nouvel écosystème « plus abondant que le naturel se créé. Près de 50 % des espèces qui colonisent les turbines ne sont pas indigènes » Cet effet de récif « n'est pas forcément une bonne nouvelle. Si ces espèces n'étaient pas là auparavant de manière naturelle, il y avait une raison. Leur arrivée peut bouleverser les équilibres des écosystèmes en place. Il faut donc faire très attention avec cet impact positif, car cela peut servir d'argument aux industries (Steven Degraer, scientifique à l'Institut royal des sciences naturelles de Belgique"
« Le développement des énergies marines ne
doit pas se faire au détriment d'écosystèmes emblématiques. La planification
des espaces marins doit avant tout sanctuariser les habitats essentiels », concluait Nathalie
Niquil, directrice de Recherche au CNRS, dans une publication datant de 2020.
