Oléron en panne de vent et un appel d’offre en risque de naufrage
Oléron devait être le modèle de concertation, l'éolien en mer développé en harmonie ; c'est en fait la preuve que les côtes françaises rocheuses et pentues ne sont pas du tout favorables au développement de l'éolien en mer. L'éloignement préconisé conduit à de grandes difficultés sur l'appel d'offre qui pourrait s'avérer improductif selon Green Energies
Quand le débat public exige l'éloignement des côtes et que les promoteurs ne suivent pas
Oléron devait être le modèle de concertation, l'éolien en mer développé en harmonie ; c'est en fait la preuve que les côtes françaises rocheuses et pentues ne sont pas du tout favorables au développement de l'éolien en mer puisqu'elles imposent soit de l'éolien posé proche des côtes (moins de 20km. en moyenne contre plus de 40 km. en Mer du Nord), soit de l'éolien flottant hors de prix et technologiquement non mature. (NB Au début du débat Public, la zone proposée par l'Etat débutait à 9 km. des côtes d'Oléron- une pure folie ; la proposition finale place les éoliennes à 39km)
Suite à la concertation organisée par la Commission Nationale du Débat Public, la zone initiale prévue pour cette zone éolienne de 1GW a fait l'objet d'un refus unanime dont la CNDP n'a pu que prendre acte, d'autant qu'elle était située dans le périmètre du Parc Naturel Marin. La seule solution proposée par la CNDP consistait à éloigne la zone éolienne hors du Parc naturel marin- mais toujours en zones Natura 2000.
Or il semble que cela provoque de grandes difficultés sur l'appel d'offre, qui pourrait s'avérer infructueux selon Green Univers lien ce dont les pouvoirs publics s'inquiètent
« Cinq, trois, un seul ? Le nombre de candidats à l'appel d'offres éoliens en mer de 1GW à Oléron pourrait être des plus réduits voire insuffisants pour valider la procédure. L'information fait l'objet de consignes drastiques de silence de la part des pouvoirs publics : seule certitude cette compétition n'a vraiment pas enthousiasmé les développeurs du fait de la complexité du chantier et du moment délicat que traverse le lien en mer. Trois candidats ont renoncé et d'autres ont jeté l'éponge avant- EDF renouvelable le producteur ayant accumulé le plus de projets eu lieu en mer en France devrait être absent
Un éloignement coûteux qui entraine la rareté des candidatures : Suite au débat public le projet d'Oléron doit être réalisé en eaux plus profondes aux limites technologiques des éoliennes marines posées ce qui pose un défi pour certains insurmontables étant donné de la limite de prix imposée à 100€ /MW mais modifier ce plafond impliquerait non seulement de relancer l'appel d'offres mais aussi d'obtenir une nouvelle validation de la part de l'Union européenne
L'effet de sillage oublié : l'équilibre économique du projet Oléron est aussi fragilisé par l'absence d'un mécanisme de compensation des pertes dues à l'effet de sillage que pourrait entraîner son extension ( au moins 1 GW) qui doit être attribuée lors du 9e appel d'offres éolien en mer français (AO9) ( en éolien flottant)
Augmentation des coûts : l'éolien en mer a vu ses coûts augmenter ces dernières années suite notamment à la pandémie de COVID-19 et à l'augmentation des taux d'intérêt ( NB et surtout parce qu'il est très consommateurs de métaux et matériaux criques, de dix à cent fois plus que le nucléaire.
Pour être acceptées, les zones éoliennes marines en France doivent s'éloigner des côtes, et elles ne le peuvent pas à coût raisonnable. CQFD.
