Taxe éolienne : la « naïveté » des élus locaux !
Aucune taxe éolienne ne peut compenser l'atteinte aux paysages que représente l'industrialisation à marche forcée de la mer côtière… d'autant que rappelons-le, cette taxe pourra être supprimée par simple décret ! Florilège de quelques réactions d'élus
Il y a eu tromperie..
Vraiment symbolique cette histoire racontée dans Le Figaro du 22 mars ! Dans le cadre du projet de parc éolien offshore Centre-Manche, les élus de la côte est du Cotebolique cette histoire racontée dans le Figaro du ntin avaient renoncé à la taxe sur les éoliennes maritimes (TEM), une source de revenus pourtant conséquente pour les communes, à condition que les hélices ne soient pas visibles depuis la côte. Or cette dernière promesse risque de ne pas être tenue.
«Pour préserver nos paysages qui sont notre vraie richesse, nous étions prêts à renoncer à la taxe sur les éoliennes», rappelle Yves Asseline, maire de Réville. Lors de l'enquête publique de 2020, les élus concernés avaient ainsi obtenu que les mâts soient installés à plus de 33 km des côtes, pour les rendre invisibles… «Sauf que l'enquête publique portait sur des éoliennes hautes de 150 mètres et non pas de 300 mètres comme il est désormais question… Il y a donc eu tromperie!»
Une île avec éolienne et une île sans, c'est pas pareil !
Fabien Gaborit, président de la communauté de communes de l'île de Noirmoutier, commencent à le regretter amèrement : « Pour ces parcs éoliens, on nous avait promis monts et merveilles. On a découvert que pour Guérande Saint-Nazaire, le premier parc en fonctionnement, c'était moins de la moitié de ce qui avait été prévu qui allait financer les communes pour venir gommer l'impact visuel et économique, car une île avec éolienne et une île sans n'a pas la même attractivité ».
Taxe sur les éoliennes maritimes : Saint-Nazaire dénonce « un cadeau » fait aux communes riches
Voté mi-décembre à l'Assemblée nationale, l'amendement 428 de la loi sur l'accélération de la production d'énergie renouvelable visant à revoir la répartition des taxes des éoliennes maritimes en fonction de la densité des résidences secondaires a fait bondir le maire socialiste de Saint-Nazaire, David Samzun. « C'est un scandale ! Et clairement, un cadeau fait aux communes riches », s'étrangle l'édile socialiste qui, avec 2% de résidences secondaires, chiffre sa perte à 242.519 euros par an quand la Baule, avec 60% de résidences secondaires, voit son enveloppe gonfler de +150.000 euros.


